Un classique de la spiritualité contemporaine enfin traduitVoici un livre extraordinaire.
Il s'agit du témoignage unique d'une femme, d'une Américaine qui a vécu sans s'y attendre une expérience spirituelle fulgurante. Alors qu'elle séjournait à Paris en 1982, elle a découvert soudainement en elle une dimension au-delà du moi personnel ; mais n'ayant pas les connaissances spirituelles pour l'intégrer dans son quotidien, seule et sans maître, sans lien avec une tradition particulière, elle devra traverser de difficiles épreuves psychologiques et un sentiment angoissant de dépersonnalisation.
Errant de thérapeute en thérapeute, essayant désespérément de se guérir du fait de n'être personne, il lui faudra de longues années pour qu'elle comprenne enfin ce qu'elle était en train de vivre - une expérience spirituelle d'éveil - et pour l'intégrer dans sa vie, grâce notamment à Jean Klein qu'elle rencontrera en Californie.
Dans cette autobiographie profonde, claire et précise, Suzanne fait la chronique de son voyage vers l'éveil et transmet la sagesse qui s'est révélée à elle durant son aventure hors du commun.
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Je suis impressionné par la puissance de pénétration de l'histoire de Suzanne Segal, ainsi que par la profondeur et l'autorité de ses paroles. " Stéphane Bodian
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Le récit fascinant et profondément émouvant d'une puissante ouverture spirituelle et du processus de compréhension et d'intégration qui s'ensuit. " Steve Taylor
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Les Belles de nuit fut interdit pour sa supposée obscénité et étrillé par la critique. Il s'agit donc aujourd'hui de réparer une injustice et de saluer la lucidité de Jim Tully, l'ancien trimardeur qui préférait l'école de la vie aux leçons de morale.
Leora Blair, une ravissante jeune fi lle de l'Ohio, issue d'une famille modeste, décide de se prostituer pour fuir son milieu et s'élever au-dessus de sa condition. Elle est engagée à Chicago par Madame Rosenbloom, la propriétaire d'une maison close, dont les clients sont des hommes politiques, des magistrats, toutes sortes de notables et de grands voyous... À leur contact et à celui des autres filles, Leora ouvre les yeux sur le monde corrompu dans lequel elle vit. Comme souvent chez Tully, le récit prend la forme d'une mosaïque d'histoires, ce qui nous permet de suivre aussi le parcours de Madame Rosenbloom, de son protecteur haut placé et de quelques " fi lles de la maison ".
Dans ce roman, Tully s'intéresse moins aux activités sexuelles des prostituées qu'à leurs trajectoires personnelles. Il leur donne la parole comme peu d'écrivains avaient osé le faire avant lui. Raconter une histoire dans laquelle des femmes – ni anges, ni démons – s'affranchissent par la prostitution, c'était évidemment briser un tabou dans l'Amérique puritaine des années 1930. Belles de nuit fut interdit pour sa supposée obscénité et étrillé par la critique. Il s'agit donc aujourd'hui de réparer une injustice et de saluer la lucidité de Jim Tully, l'ancien trimardeur qui préférait l'école de la vie aux leçons de morale. Tully se mettait à hauteur des parias, des exclus, des exploités, des marginaux, des inadaptés, des victimes de la société. Il ne prêchait pas, ne militait pas, mais n'avait pas son pareil pour les écouter et restituer leurs histoires dans leur rude et naïve simplicité.
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Emprunt de poésie et d'humanité, Skyline jette un regard sans concessions sur l'entrée d'une adolescente dans l'âge adulte, à travers les rues colorées du Cap qui s'éveille au reste de l'Afrique et où se cognent toutes les atrocités contemporaines.
Skyline se déroule dans une Afrique du Sud nouvellement démocratique, dirigée par Nelson Mandela. Le pays est devenu un refuge pour les habitants de nombreux pays voisins, déchirés par la guerre et économiquement exsangues.
La narratrice est une adolescente qui rêve d'une vie meilleure – et de devenir écrivain. Celle-ci vit avec sa mère et sa soeur dans un immeuble délabré, au centre de la ville du Cap. Le bâtiment abrite des dealers nigériens, des ouvriers du Zimbabwe, des émigrés du Rwanda et du Soudan, des réfugiés du Mozambique, un couple d'aveugles, un couple de travestis, des animateurs de boîtes de nuit, une vieille dame allemande, etc., avec lesquels la narratrice et sa soeur vont se lier d'amitié.
L'un des résidents de l'immeuble, Bernard Sebastião, est un survivant de la guerre du Mozambique. Hanté par la perte de ses enfants et de sa femme, il trouve du réconfort dans sa relation avec les deux jeunes filles. Chaque chapitre se termine par la description d'un tableau qu'il a peint, basé sur son interprétation de diverses oeuvres de l'art occidental. C'est à travers ces tableaux que le roman révèle son coeur profond : le questionnement sur la répétition de la guerre et ses effets sur les gens ordinaires.
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" Un chef-d'oeuvre d'humour acéré. " Le Nouvel ObservateurParis, 1963. Shirley, une jeune Canadienne excentrique, a, semble-t-il,
un don pour choisir les mauvais maris. Alors que le premier est mort
d'une tragique chute à bicyclette, le second, un journaliste français,
vient de la quitter sans un mot. Errant à travers la ville en attendant
son retour, elle multiplie aventures loufoques et rencontres
désopilantes - une peintre hystérique et suicidaire, une famille au
bord de la crise de nerfs, ou encore le " Grec d'en haut ", Éros en
congé sabbatique.
Par l'intermédiaire de Shirley, héroïne ingénue et frondeuse, et grâce
à son talent indéniable pour le comique de situation, Mavis Gallant,
lauréate du PEN/Nabokov Award, signe un texte d'une ironie à la fois
mordante et dramatique.
" Une satire sociale piquante et pleine d'esprit. " Télérama
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Un mystérieux adolescent est recueilli par la police de Nuremberg en 1828. Il parle à peine, ne sait qu'écrire son nom : Gaspard Hauser. Jakob Wassermann, grand auteur allemand du XX e siècle, nous livre un thriller profond sur une figure qui n'a pas révélé tous ses secrets...
Un jour de mai 1828, à Nuremberg, on amène au capitaine Wessenig un jeune homme hagard qui ne sait qu'écrire son nom. Il tient une lettre à la main, signée du pauvre journalier qui l'a recueilli treize ans plus tôt et qui suggère, si l'on ne peut le garder, de " le pendre dans la cheminée "...
Wessenig soupçonne un coup monté. Gaspard est placé chez le docteur Daumer et le bourgmestre parvient à recueillir son témoignage_: le vagabond a passé des années dans une geôle abjecte, tenu dans l'ignorance du monde. Peu à peu, l'édile se convainc qu'il n'est pas un " enfant sauvage ", mais l'héritier légitime de la couronne de Bade, victime d'enjeux dynastiques... La rumeur prend forme, l'étrange affaire fait le tour de l'Europe. Ses jours sont en danger.
Jakob Wassermann a traduit de façon poignante les espoirs et les craintes de Gaspard, sa volonté de reconquérir sa personnalité et de retrouver la voie de son destin, malgré la sécheresse de coeur des hommes. Un drame de l'innocence bafouée qui inspira également Hugo von Hofmannsthal, Paul Verlaine ou encore Peter Handke.
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Fruit d'une correspondance entretenue de l'été 1980 à l'hiver 1991 avec Jean-Luc Hennig - journaliste et écrivain -, La Passe imaginaire dresse un autoportrait singulier de Grisélidis Réal, écrivaine et prostituée.
À travers une écriture engagée et vivante, l'autrice raconte ses jours, ses nuits, ses clients, ses amants imaginaires, ses rêveries, ses coups de gueule, ses révoltes contre Dieu, ses verres de royal-kadir, ses usures.
Alternant poésie, hyperréalisme documentaire et onirisme, ces lettres révèlent celle qui se nommait "la catin révolutionnaire", une grande amoureuse, une militante passionnée, épicurienne et libertaire.
Loin du misérabilisme et du sentiment de honte, Grisélidis Réal donne ici à la prostitution une portée puissante : celle d'un combat à la fois individuel et collectif pour changer la société tout entière. Publiée pour la première fois en 1992, cette oeuvre maîtresse de l'autrice reste aujourd'hui cruciale dans le combat pour les droits des travailleuses du sexe et au sein de la littérature féministe.
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"De ce qui a souffert, il demeure toujours un indice ténu, des témoins, quelques conséquences bonnes ou mauvaises, une voie déviée, un noeud dans les cordages du monde infini. Depuis des siècles, les ancêtres se souviennent, oublient, se souviennent... Il nous reste des traces de traces, et à la fin plus rien."
À travers le temps, quatre âmes se croisent, se battent, se ratent et se retrouvent. Successivement animales et humaines, elles voyagent au néolithique, en Mésopotamie, à travers la Méditerranée à l'âge du bronze, dans la Chine ancienne des Wu, sous l'Empire romain, dans le royaume indien de Samudragupta ou au beau milieu du désert australien. Leurs existences forment une ambitieuse fresque, une épopée des oubliés dont femmes, esclaves, enfants ou bêtes sont les héros.
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' En mes pages, un amant prendrait corps. J'y serais couchée avec lui aussi intimement qu'en des draps avec vous. Il surgirait dans le papier avec une vraie carrure d'homme comme la vôtre, et de vraies paumes comme les vôtres qui pètent de désir et dont j'aime lécher les frontières salines. Il prendrait vie, c'est-à-dire sexe et âme.
Hélas ! Pour l'heure mon seul amant c'est vous et vous êtes parti. '
Est-il possible chaque matin de se tenir debout quand on a, en travers du corps, la marque creuse d'un homme absent ?
C'est la question que pose ici Christèle Wurmser dans une écriture d'une singularité absolue.
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Jusqu'à quel point un homme peut-il être résilient ? Il est peu de question aussi existentielle. Elle sous-tend Le Nageur, qui retrace le destin d'Alfred Nakache. Né dans les premières années du siècle au sein d'une famille juive de Constantine en Algérie, il fut l'un des grands champions de natation de l'entre-deux-guerres. Tôt consacré champion de France, champion d'Europe, champion du monde dans différentes nages, il fut sélectionné pour les J.O. de Berlin en 1936 et ceux de Londres en 1948. Mais dans l'intervalle, il connut l'épreuve suprême d'une vie. Sous l'Occupation, si le jour il participait à des compétitions, la nuit, il entrainait secrètement de jeunes résistants à Toulouse où il vivait avant qu'ils ne gagnent le maquis. Jusqu'à une dénonciation à la Gestapo, attribuée à Jacques Cartonnet, un autre nageur engagé, lui, dans la collaboration, et qui avait été son rival dans les bassins depuis des années. Incarcéré avec sa femme Paule et leur petite Annie, ils furent internés à Drancy avant d'être déportés à Auschwitz. Elles seront gazées dès le premier jour ; quant à lui, reconnu par les SS, il sera affecté aux travaux les plus humiliants. Au bout de 18 mois passés dans ce camp, durant "la marche de la mort" qui suivit son évacuation et à Buchenwald en attendant la libération par l'armée américaine, il survécut grâce à une volonté et une constitution athlétique hors du commun. De retour à Toulouse où il apprit la fin des siens, il céda à la pression de son entraineur qui le voyait sombrer, trouva assez d'énergie pour reprendre le chemin de la piscine et redevint un champion international quelques mois plus tard...
Ni roman ni biographie, Le Nageur se veut le récit d'une vie tendue vers un but : viser l'excellence et le dépassement de soi. Et surtout, en toutes circonstances, tenir, se tenir, résister. Une leçon de vie.
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"Dans le labyrinthe du temps qui passe, suis quelques-unes de ces âmes.
Ça sent, ça souffre et ça jouit, ça fait des efforts. Alors, qu'est-ce que c'est ? D'où ça vient et où ça va ?
Lis, peut-être que toi, tu trouveras."
Depuis Cordoue au XIe siècle jusqu'à l'Angleterre du XVIIIe, péripéties, imagination et érudition animent cette grande fresque romanesque, dont chacun des chapitres déploie un univers particulier, plongeant le lecteur dans une époque et des lieux différents. Sautant de siècle en siècle, de vie en vie, pour suivre la lutte d'êtres sensibles contre la souffrance, Tristan Garcia se montre un conteur plein de souffle et d'empathie.
Il écrit l'épopée d'anonymes et d'oubliés, dessine un tableau du passé pour nos yeux d'aujourd'hui et invente une forme de fantasy réaliste.
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Alléger le vernis, dégager les repeints, combler les lacunes requiert de longues heures de concentration et de patience qui permettent à un tableau ancien de renaître. Peut-on faire de même avec le passé? Le jour où Marion décide de poser ses outils de restauratrice pour se rendre là où s'est nouée sa douloureuse histoire familiale, elle pense ainsi parvenir à se débarrasser des repeints dont sa mère a recouvert le drame qui les a frappées et l'image de son frère Léo, disparu sur l'île de Batz vingt ans auparavant. Mais dans ce lieu rude et envoûtant, où les algues brunes prolifèrent et le quotidien est rythmé par les marées, les langues se délient rarement et les secrets finissent emportés par les courants de la Manche.
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Ago, un jeune homme au passé trouble, fascine tous les "adorateurs" qui gravitent autour de lui. Avant de mourir tragiquement dans un accident d'avion, celui-ci a connu la passion avec trois hommes : Monsieur V, Flint et Proust.
À l'histoire qu'Ago a vécue avec Monsieur V (un homme âgé qui l'accueille chez lui et dont Ago va prendre soin) se mêle l'autre fil narratif de ce roman : la rencontre, dix ans plus tard, à New York, de Flint et de Proust. Ensemble, ils cherchent à savoir quelle fut la vérité de leur amant insaisissable. Mais comment mettre au jour ce qui se dérobe sans cesse ? Comment même l'atteindre ? Si Ago est un astre, il est peut-être, finalement, un soleil noir.
22H fait exploser les codes du roman traditionnel et mélange à loisir les temporalités, les espaces, les scènes. Procédant par échos, par variations, par jeux de voix, c'est un texte qui explore les scénographies et les cérémonies du désir, de l'amour, de la mort.
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"Drôle, profond, un régal." Cécile Coulon
Vous tenez entre les mains l'irrésistible roman de Fanny Ruwet... Il parle de dépression, de rencontres amoureuses sur les réseaux sociaux, de crise existentielle et d'alcoolisme mondain. Il nous embarque dans une intrigue à couper le souffle. Et évidemment, la fin va vous surprendre.
C'est un livre truffé de blagues, contrairement à cette présentation, son éditeur ayant moins d'humour que son autrice. Vous allez verser quelques larmes, mais surtout rire, beaucoup rire. Et ça, c'est rare en littérature, non ?
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Par un matin d'hiver glacial, des pêcheurs écossais remontent un corps dans leurs filets. C'est loin d'être la seule surprise que réserve le mort, James Auld, alias Paul Allard, dont on avait perdu toute trace depuis dix ans. En intégrant la Légion étrangère et en adoptant ainsi une nouvelle identité française, qu'avait-il cherché à fuir - ou à débusquer ?
À Paris où la mène son enquête, la commandante Karen Pirie se retrouve bientôt plongée dans le monde de l'art contemporain, auquel Paul s'est intéressé après avoir découvert la liaison de son frère, porté disparu, avec un célèbre artiste.
Entre clairs-obscurs et mises en scène, jeux d'ombres et de lumière, un art dangereux de la dissimulation est à l'oeuvre. Karen devra démêler un entrelacs de secrets qui peuvent se révéler mortels quand quelqu'un est bien décidé à les protéger à tout prix.
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Australie, 1925. Les soeurs Latimer, 18 et 19 ans, sont réputées dans toute la région pour leur beauté, leur esprit et... leur ambition. Edda et Grace, les aînées, soeurs jumelles, sont issues de la première union du révérend Latimer ; Heather et Kitty, également jumelles, sont les filles de l'ex- gouvernante du presbytère, qui a épousé le pasteur en secondes noces.Fuyant l'austérité du foyer, elles décident de se former toutes quatre au métier d'infirmière dans l'hôpital de leur ville natale, en Nouvelle-Galles du Sud. Là, elles pourront aussi laisser libre cours à leurs aspirations - la recherche de l'amour et de l'indépendance.Quel que soit le chemin qu'empruntera chacune, elles le savent, elles resteront à jamais unies. Mais la Grande Dépression n'est pas loin, qui pourrait balayer bien des rêves...
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Asmara, ancienne capitale coloniale italienne, dresse encore sur le sol d'Afrique ses palais romains, ses villas toscanes et ses colonnades vénitiennes. C'est dans ce décor baroque et nostalgique, isolé du monde par trente ans de guerre civile, que débarque, en 1985, un groupe d'humanitaires français, venus porter secours aux victimes d'une invisible famine qui fait rage quelque part, loin sur les hauts plateaux arides qui entourent la ville.
Hilarion Grigorian, Arménien d'Érythrée, né avec le siècle, se fait, jour après jour, le narrateur cocasse de cette mission humanitaire avec ses querelles internes, ses passions intimes et tous les obstacles nés des manipulations politiques opérées par le gouvernement.
Ce roman est un témoignage direct qui met pour la première fois en scène de l'intérieur cette génération orpheline des idéologies, qui a perdu les causes traditionnelles de l'engagement et qui les cherche du côté de l'action humanitaire.
Mais c'est aussi l'évocation d'une Éthiopie qui, depuis des siècles, par la beauté de ses peuples, la force de ses paysages et la puissance de sa spiritualité rend fous d'amour ceux qui s'aventurent jusqu'à elle.
Prix Interallié.
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On a tous chez soi une vieille boîte à chaussures remplie de nos lettres des années lycée.
Imaginez que vous ouvriez cette boîte.
Imaginez que vous n'ayez aucun souvenir des amis qui vous ont écrit, ni de votre premier amour.
Un trou noir.
Imaginez qu'une des lettres qui vous était adressée se finisse par ces mots :
Florence dit que tu es un monstre, qu'elle t'a vue faire, elle jure qu'elle a entendu les cris. Je ne veux pas la croire.
Partiriez-vous, comme Alice, près de trente ans plus tard, à la recherche de votre mémoire blessée ? Même au prix de tout ce que vous avez de plus cher ?
Un roman remarquable de maîtrise et d'acuité sur les secrets de famille et leur impact sur nos vies. À la façon d'une Ruth Rendell française, Vanessa Caffin déploie une intrigue virtuose et haletante.
À propos des autres romans de Vanessa Caffin :
"D'une plume légère et entraînante, Vanessa Caffin effleure les tics et les tocs de notre ultramoderne solitude."
Elle
"Tous les ingrédients sont parfaitement dosés, avec ce petit je-ne-sais-quoi d'addictif qu'ont les séries télévisées réussies."
Le Monde
Écrivaine, réalisatrice, scénariste et éditrice, Vanessa Caffin est une créatrice d'histoires. Journaliste sportive pendant près de dix ans, elle se tourne vers la littérature en 2008 et publie un premier roman remarqué J'aime pas l'amour... ou trop, peut-être (Anne Carrière). Elle est aussi l'autrice de Rossmore Avenue (Belfond), seul roman français sélectionné au Book Market du Festival du Film de Berlin en 2012. En parallèle, elle se consacre à l'écriture de scénarios et à la réalisation de courts et longs métrages. Elle est également la co-fondatrice de la maison d'édition indépendante et engagée Livres Agités, dédiée au primo-romancières.
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Mère depuis quelques heures, une femme observe son
nouveau-né depuis son lit à la maternité. Comment porter
sa fille, si fragile, sans la casser ? Comment vivre avec cette
nouvelle charge ? Donner naissance n'est pas le point d'arrivée mais le début d'un apprentissage. Les journées s'organisent au rythme de l'enfant et des soins prodigués à ce petit être encore méconnu. Entre la fatigue, les nouvelles difficultés et l'amour inconditionnel qui la lie à sa fille, la mère peine à trouver son équilibre. La nature semble être sa seule compagne dans cette recherche de soi. Après sa venue au monde en tant que mère, elle renaît en
tant que femme.
Virginia Helbling refuse tous les lieux communs sur la maternité pour porter un roman vif, sincère, lumineux et singulier, sur la charge mentale.
« Des générations silencieuses défilent, les visages des grand-mères que j'ai vues sur des photographies. Un fil de l'histoire remonte à la surface du fin fond de ma conscience et je me retrouve soudain au croisement entre celles qui m'ont précédée et celles qui suivront : livrée à l'histoire, une place rien qu'à moi. Avec ma fille, je suis née un peu moi aussi. » V. H.
25 prêts - 1825 jours
Un père obsessionnel toujours prêt à dégainer de grands principes et un flacon d'alcool pour désinfecter tout et tout le monde, une mère anxieuse qui appelle jour et nuit sa progéniture pour se rassurer, une grand-mère qui se pare de ses plus beaux atours pour regarder la télévision. La famille de Veronica, la narratrice, est résolument hors norme, y compris dans l'établissement des règles de vie des enfants, régies par une surprotection qui leur interdit de nager, de monter à bicyclette et même de jouer dans la cour avec leurs camarades (le danger et les microbes guettent...). Comment s'étonner alors que Veronica, née au milieu de ce paysage déroutant où l'ennui règne en maître, ne parvienne pas à devenir adulte, allant jusqu'à douter de ce qui lui arrive et à croire ce qu'elle invente. Si rien n'est vrai, tout est faux...
Ce roman de formation féroce et insolite propose la meilleure thérapie pour soigner les blessures de l'enfance: l'humour.
25 prêts - 3650 jours
« L'accouplement est un cérémonial - s'il ne l'est pas c'est un travail de chien. » Au début des années soixante, un jeune homme est nommé instituteur dans un village du Périgord, le pays des grottes préhistoriques, entre Les Eyzies et Montignac. Dense, tendu, plein de fulgurances et d'emportements le roman fait de cette terre l'espace à vif d'une quête amoureuse. Yvonne, la belle buraliste, porte en elle la brûlure du désir, tout le mystère de la différence des sexes - l'origine du monde.
25 prêts - 3650 jours
Si le soleil ne revenait pas : que se passerait-il ? Le vieil Anzévui, prophète de malheur, a sorti de son grimoire la plus funeste des prédictions. À Saint-Martin d'En Haut, où déjà le soleil, l'hiver, n'apparaît guère, on ne le verra plus cette année. Optimistes, pessimistes, rebelles, résignés, tous les villageois se sentent concernés. Car si le soleil ne revient pas, la vie s'arrête.
Quelques jeunes personnes vont agir pour que le soleil revienne. La lumière aura une nouvelle fois triomphé des ténèbres, et le printemps aura terrassé le bonhomme hiver qui ressemble de plus en plus au vieil Anzévui trouvé mort dans son fauteuil...
C.F. Ramuz (1878-1947) est considéré comme un des plus importants écrivains suisses du xxesiècle. Après un long séjour à Paris, il revient à l'aube de la Première Guerre mondiale dans le canton de Vaud qu'il ne quittera plus. Son oeuvre de romancier vise à exprimer les paysages et les spécificités de son pays, des vignobles vaudois aux villages valaisans, au moyen d'un style qui puise aux rythmes et aux inflexions de la langue parlée par ses personnages.
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Le docteur Festus part pour un voyage d'instruction. Mais les choses tournent au désastre. Outre les mésaventures du docteur Festus, on y suit également les déboires de Milady, Milord, du Maire et de sa force armée. Le docteur continue de manière imperturbable son voyage d'instruction « si heureusement commencé » tandis que les autres protagonistes se débattent dans les séquelles de son passage.
Voyages et aventures du docteur Festus est une « histoire en estampes » de Rodolphe Tpffer. Elle a été dessinée en 1829, autographiée et publiée en 1840. L'auteur l'adaptera ensuite en nouvelle.
Cette nouvelle édition est accompagnée de quelques illustrations et d'une préface inédite de Philippe Kaenel, professeur d'histoire de l'art à l'université de Lausanne.
Rodolphe Tpffer est né et mort à Genève (1799-1846). Fils de l'artiste-peintre Wolfgang Adam Tpffer, il fait des études de lettres à Genève et Paris, puis se voue à l'enseignement. Outre que pour ses nouvelles, ses romans et ses récits de voyage, Tpffer est célèbre pour ses fictions dessinées qui font de lui le premier théoricien de cet art et l'ancêtre reconnu de la bande dessinée contemporaine.
30 prêts - 1825 jours
Ma mère a une histoire. Son histoire. Elle est d'une montagne, d'un reg fait de cailloux et de poussière. Là-bas, il y a de la place pour tous. Ma mère dit que la vie sourit aux plus courageux.
Dans son enfance, dans sa jeunesse, seuls ont compté les hommes qui faisaient manger leurs enfants. Toute la vie se résume à ça. L'histoire des hommes, la vie des femmes.
Ma mère est un temple : c'est ce que je crois. Un temple n'a pas de toit, mais il a une terre, un sol.
Il transporte.
Après sa trilogie constituée de Rue des Pâquerettes, Vivants et La Cité de mon père (2019, 2020, 2021), où il revenait sur ses premières années et sa jeunesse en France, Mehdi Charef, qui a notamment publié Le Thé au harem d'Archi Ahmed (1983) et réalisé onze films, remonte le fil de son histoire familiale du côté maternel. Il décrit par touches successives le courage, la puissance et l'intelligence sensible d'une femme qui a tracté toute une famille dans l'exil, et s'est toujours laissée guider par la vie.
Né en Algérie en 1952, romancier, scénariste et cinéaste, Mehdi Charef est arrivé en France en 1962. Il a connu les bidonvilles, les cités de transit et l'usine avant de publier sept romans, au Mercure de France et chez Hors d'atteinte, et de réaliser onze films, dont Le Thé au harem d'Archimède (1984) et Graziella (2015).
30 prêts - 1825 jours
Le passé est-il une histoire qui n'existe pas, racontée par quelqu'un qui n'y était pas ? Cette interrogation hante la femme qui vide la maison familiale en compagnie de sa fille enceinte. Ces quelques jours lui sont l'occasion de revisiter le passé d'une famille atypique qui rêve de se mettre « à part », de raconter l'histoire de Jacques et Alice, dont elle est l'enfant tardive, du couple à trois qu'ils formèrent avec Irène, en explorant la montagne de documents, lettres ou manuscrits laissés par des parents archivistes de leur propre vie jusqu'à l'obsession. De l'île Maurice à Angers, Bordeaux et Paris en passant par Londres et la France libre, la guerre et l'Afrique, c'est une plongée vertigineuse dans une mémoire dont les secrets ne sont pas ceux que l'on croit.
À travers les récits - les fictions - que l'on se fait, à chaque génération, pour comprendre les morts, s'impose irrésistiblement la présence de ceux que la mémoire des familles a effacés.
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