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Pascal Brioist
-
Léonard de Vinci
Pascal Brioist
- PUF
- 9782130868460
Au cours de sa vie, Léonard de Vinci se construisit de multiples identités : artiste complet formé par le peintre-sculpteur Verrocchio, mécanicien, homme de cour, ingénieur militaire engagé par César Borgia, savant et anatomiste, organisateur de spectacles à machines et, enfin, ami du Roi de France. Cette biographie permet de le suivre dans tous les lieux qu'il fréquenta, de Vinci à Florence, de Milan à Venise et dans le Frioul, des routes poudreuses de la guerre dans les Marches jusqu'à Florence, de Milan à Rome et de Rome à Amboise au Clos Lucé, où il mourut en 1519. Son approche autodidacte dans quantités de domaines garantit l'originalité de cet esprit universel qui fut bien plus que l'auteur de la Joconde ou l'inventeur de machines volantes. Léonard de Vinci sut remettre en question les certitudes de son siècle et n'accepta qu'une autorité, celle de l'expérience.
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LCPCroiser du fer ; violence et culture de l'épée dans la France moderne, XVIe-XVIIIe siècle
Pascal Brioist, Hervé Drévillon, Pierre Serna
- Editions Champ Vallon
- EPOQUES
- 9791026702306
Bayard, d'Artagnan, le chevalier d'Éon ; ses figures de bretteurs racontent des histoires différentes, mais néanmoins reliées entre elles par le fil d'une lame. Le chevalier, le duelliste et l'escrimeur sont autant d'archétypes qui révèlent qu'à l'époque moderne, l'épée est une culture que ce livre entreprend d'explorer dans tous ses aspects : du geste de l'escrimeur aux valeurs qui lui sont associées. C'est en effet à partir de la Renaissance que les techniques de l'escrime deviennent un art guidé par des principes savants et moraux. L'analyse des valeurs impliquées dans cet art permet aussi de suivre l'évolution des idéaux de la noblesse qui fait de l'épée le vecteur de son identité.Il ne faudrait, toutefois, pas oublier que l'art de vivre l'épée à la main reste, de part en part, un art de tuer. À une époque où le port d'une arme blanche est une pratique courante, l'escrime civile et civilisée ne saurait occulter les cadavres abandonnés par les innombrables duellistes. C'est pourquoi, l'histoire de l'épée est aussi une histoire de la violence et de l'inaltérable fascination qu'elle exerce. Pour le découvrir, il faut alors plonger dans les archives d'une justice souvent prompte à occulter ce crime qui trouble l'image d'un roi absolument maître de ses sujets. Une autre vision du rapport entre violence et civilisation se dessine de cette façon.S'il est souvent admis que la violence est le contraire de la civilisation, on découvre que l'escrime et ses pratiques meurtrières alimentent une véritable civilisation de la violence, c'est-à-dire une culture, un art, un savoir mis au service de l'homicide. Oublions un instant le roman de cape et d'épée et ses duellistes aimables et bavards pour considérer la brutalité de ceux qui, dans le silence des petits matins, règlent leur compte l'arme à la main. L'époque moderne se révèle alors sous un autre jour, grâce à l'archéologie du geste de l'escrimeur, restitué dans toute sa technicité, dans toute sa férocité. C'est ainsi que l'épée peut faire l'objet d'une véritable histoire totale, attentive aux objets, aux gestes, aux pratiques sociales et aux courants intellectuels de la Renaissance aux Lumières.
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