La référence au territoire est omniprésente dans le discours contemporain. Élus, acteurs politiques, médias... tous s'accordent à parer le « territorial » de toutes les vertus, sans pour autant définir clairement ce qui le constitue. C'est ce à quoi s'attachent les auteurs de cet ouvrage qui livrent ici un panorama circonstancié des problématiques contemporaines auxquelles les acteurs des territoires sont confrontés ou dont ils sont parties prenantes.
Les professionnels des institutions publiques, du monde associatif ou de l'ingénierie privée, ainsi que les étudiants, y trouveront de quoi mieux comprendre ce qu'est un territoire, comment il est administré et gouverné, et enfin les enjeux et outils de pilotage de ses transformations.
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« Le jazz exprime la révolte des Noirs opprimés », « La Nouvelle-Orléans est le berceau du Jazz », « Les jazzmen sont des marginaux au destin tragique », « Le free jazz a dénaturé le jazz », « Le jazz est réservé à une élite » ...
Véritable référence en la matière, Julien Delli Fiori nous fait partager sa passion, dans un ouvrage au style très personnel ponctué de nombreuses anecdotes.
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Quel étrange rapprochement pourraient dire l'amateur de tableaux ou de sculpture, le mélomane encore davantage, au vu de ces deux mots. Qu'on leur laisse donc le plaisir de l'émotion de l'oeuvre sans l'encombrer du voisinage d'une science, d'une technique, qui ne leur ont pas forcément laissé le meilleur souvenir.
Ce livre, issu d'un colloque entre artistes et chimistes, parrainé par la Fondation de la Maison de la Chimie, témoigne en fait de l'importance de ces deux mots pris ensemble. Car avant l'émotion, avant l'existence, l'oeuvre d'art n'est que matière - le bois du violon, le pigment de la couleur, la substance de la sculpture. Et voilà qui met l'artiste - et non plus l'amateur ou le mélomane - dans sa vraie situation : le médiateur qui, de la matière brute, grâce à son travail, crée l'oeuvre. La prise de conscience de cette réalité transforme notre regard sur l'artiste, car s'il se veut maître de la matière, il est préférable qu'il la comprenne, qu'il sache prévoir ses comportements devant ses efforts et... voilà qu'on retrouve la chimie puis, dans le même mouvement, le chimiste avec sa capacité de prédiction des transformations de la matière, la puissance de ses analyses.
Comme un pas de deux davantage que comme un dialogue, les auteurs se dévoilent soit artistes soit chimistes. Les premiers se fascinent pour le jeu des transformations que leur pinceau ou qu'une opération de brutal mélange d'espèces peuvent produire, ou encore s'émerveillent de cette myriade de matériaux (les matières plastiques) que personne ne connaissait avant eux - puisqu'ils viennent d'être sortis des laboratoires de chimie - et s'étonnent des nouveaux objets, des nouvelles oeuvres, qu'en tire leur art. Les autres se font enquêteurs et démasquent derrière les fards égyptiens le souci de la prophylaxie des yeux, restaurent au-delà de leur aspect actuel la réalité des bronzes antiques, admirent les performances de l'empirisme des artistes de l'Antiquité lorsqu'ils osent des transformations thermiques qui conduisent au verre, à la faïence. Et puis il y a la couleur ! Merveille de la perception humaine qui est aussi un grand acquis de la science moderne et particulièrement de la chimie qui en comprend la gamme des variations que leur apporte le vieillissement.
Cet ouvrage intéressera toute femme ou tout homme de culture, démontrant la nécessité d'abattre les frontières : le chimiste peut aider l'artiste mais à son tour s'enrichit de comprendre comment les oeuvres traversent le temps. Le lecteur, lui, jettera un regard renouvelé sur l'art et s'apercevra que la connaissance scientifique n'a pas nuit à son émotion... bien au contraire.
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« L'art roman, c'est des églises, encore des églises, toujours des églises », « Le XIIe siècle est la grande époque de l'art roman », « L'art roman reflète une époque angoissée par la fin des temps », « L'architecture romane est maladroite, petite, sombre », « Les cathédrales de lumière, c'est l'art gothique ! », « Au Moyen Âge, il n'y a pas d'artiste »...
Souvent qualifié d'austère et de sombre, par opposition au gothique, l'art roman est presque toujours réduit aux « églises romanes ». C'est oublier que cet art fut d'une richesse exceptionnelle, réconciliant l'astronomie et la spiritualité, les sciences de l'homme et les techniques de pointe, l'art et la matière... C'est cette variété que l'auteur nous invite à découvrir ici.
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Faisant fi de tout jugement formaté par l'intelligentsia, les téléspectateurs du XXIe siècle se sont emparés du phénomène « séries télévisées ». Comment expliquer ce goût si prononcé, quasi addictif, pour les séries ? Faut-il y lire, à la suite de ce que provoquent d'autres arts populaires comme la bande dessinée ou le polar, une envie de communiquer à l'unisson et de laisser entrer le héros des temps modernes dans l'intimité de notre quotidien ?
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Pas une journée sans que leurs chansons soient diffusées sur les ondes. Qu'on les aime ou qu'on les déteste, chacun croit connaître les Beatles : ce sont les « quatre garçons dans le vent », l'hystérie de la Beatlemania, la rivalité avec les Rolling Stones, le refrain enfantin de « Yellow Submarine », les vestes psychédéliques, etc. C'est aussi l'irruption de Yoko Ono, les procès qui n'en finissent pas et l'assassinat de John Lennon qui met définitivement fin aux rêves de reformation du groupe.
Entre histoire et mythologie, Erick Falc'her-Poyroux explore les idées reçues les plus répandues, retraçant ainsi les principaux épisodes de la vie des Beatles.
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« Les impressionnistes privilégient la couleur au trait », « L'impressionnisme est un événement parisien », « Les impressionnistes sont des autodidactes en marge de tout système », « L'impressionnisme est une peinture populaire », « Les plus beaux tableaux impressionnistes sont aux États-Unis »...
Ce portrait que nous brosse l'auteur de ces « révolutionnaires » de la peinture est une occasion de découvrir ou redécouvrir ce mouvement célèbre pour son innovation et sa puissance de contestation, ce que l'on a parfois oublié tant les impressionnistes sont devenus une véritable « institution ».
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« Il n'y a rien à voir, c'est n'importe quoi », « Mon fils de 5 ans en fait autant ! », « L'art est réservé à une élite », « L'art contemporain va à l'encontre du Beau », « Il se résume à la provocation et à la violence », « Le marché de l'art surestime l'art contemporain » ...
En décrivant la diversité des pratiques et le rapport au public qui le caractérisent, l'auteure explique ici pourquoi l' art contemporain bute sur tant de scepticisme et d'incompréhension.
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«Avec Braque et le cubisme, il a révolutionné la peinture », «Après les périodes bleue et rose, c'est devenu horrible », «Picasso était un monstre avec les femmes et sa famille », «Il a gagné beaucoup d'argent », «Guernica est son seul chef d'oeuvre », «Picasso était un plagiaire », «Picasso est incontournable dans l'art du XXè siècle » ...
Génie pour les uns, imposteur à la notoriété surfaite pour d'autres, Picasso est sans conteste l'une des figures majeures de l'art du xxè siècle. Au travers d'une analyse précise de son oeuvre, l'auteur nous invite ici à décrypter les multiples facettes de cet artiste à la personnalité complexe.
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Onze architectes connus et reconnus ont accepté, visiblement avec plaisir, de jouer le jeu de la confidence. Chacun y exprime ce qu'il ressent de sa vie, de son travail, de son parcours. Nous découvrons ainsi que le métier d'architecte est pluriel : des spécialisations qui s'élaborent et se revendiquent (le logement social, les écoles, les équipements sportifs, etc.), au sein d'une agence, les tâches qui sont subdivisées au gré des compétences, etc.
L'architecte est plusieurs en un ! Et c'est aussi ce qui confère à ce métier sa part de noblesse.
Sont interviewés dans ce livre : Marc Barani, Frédéric Borel, Roland Catro, Paul Chemetov, Nathalie Franck, Françoise-Hélène Jourda, Philippe Madec, Christian de Portzamparc, Jacques Ripault, Maurice Sauzet, Denis Valode.
Préface de Thierry Pacquot.
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