Ainsi qu'Elizabeth Kolbert l'a montré dans son précédent livre, La Sixième Extinction (prix Pulitzer 2015), l'homme par sa seule présence sur Terre affecte l'environnement, mettant son intelligence au service de la destruction de la vie. Mais cette intelligence lui donne aussi la capacité de réparer les dommages qu'il fait subir à la nature. Qu'il s'agisse de ces chercheurs d'Hawaï mettant au point une espèce de corail susceptible de résister à l'acidification des océans ; de ces ingénieurs qui ont électrifié la rivière Chicago pour préserver la faune des Grands Lacs de la carpe asiatique ou de cette entreprise en Islande qui propose de capturer le carbone émis dans l'atmosphère pour le stocker sous forme de pierres, Elizabeth Kolbert est partie à la rencontre de celles et ceux qui tentent de restaurer notre environnement. À l'écart de tout militantisme, elle raconte ce moment extraordinaire où le seul moyen de garder une planète vivable est de se substituer à la nature et de prendre les choses en main... pour le meilleur comme pour le pire. Reportage de premier ordre sur nos efforts extraordinaires pour adapter la planète à l'homme, Des poissons dans le désert nous donne aussi à réfléchir sur l'humanité et le paradoxe d'aujourd'hui : la nature ne pourra survivre qu'en cessant d'être naturelle.
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Jamais nous n'avons eu autant besoin des paysans, jamais nous ne les avons autant maltraités. Le changement climatique, la crise du Covid et la guerre en Ukraine ont remis l'alimentation au coeur des enjeux de société. Mais les critiques sont incessantes, faisant de l'agriculteur le bouc émissaire de nos peurs. Quelle est cette société qui se permet de mordre la main qui la nourrit, souvent sans connaître la réalité du travail de la terre ? Revenir à l'agriculture de nos aïeux pour nourrir de façon saine et sûre 10 milliards d'humains, c'est impossible ! Attentifs à nos attentes, les agriculteurs sont pleinement engagés dans la troisième révolution agricole : produire, mais aussi protéger la nature, grâce aux techniques les plus avancées, aux fondamentaux de l'agronomie, des sols, de la biodiversité.
Travailler avec le vivant, gérer le temps, ils exercent le plus beau métier du monde. Et ils possèdent toutes les clés du développement durable. Ce sont eux, les premiers écologistes de la planète. Reconnaissons leur travail, respectons-les, accompagnons-les ! Ce manifeste, nourri de multiples expériences, nous emmène dans les campagnes du monde, où s'écrit l'avenir de l'humanité et de la planète.
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« Des vanilles les plus rares aux plants de café les plus inaccessibles, des fèves de cacao les plus riches aux agrumes les plus savoureux, mon métier ma donné la chance dassouvir mon insatiable curiosité pour les saveurs, les êtres et la vie.
Jai voulu dans ce livre vous faire découvrir, à travers les grandes étapes de ma carrière, mes voyages, mes rencontres avec des producteurs exceptionnels et des artistes passionnés, tout ce qui a contribué à mon inspiration et me donne encore et toujours le désir de croquer la vie à pleines dents. »
Pierre Hermé
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L'impact du changement climatique sur la vigne est maintenant incontestable. Les enjeux socio-économiques sont énormes dans le monde entier. Les Norvégiens plantent de la vigne, le sparkling des Anglais se porte bien et les Allemands guettent. Tout allait bien dans le meilleur des mondes du vin jusqu'au tournant du siècle. Le vin était bon, mais le réchauffement était à l'oeuvre : le degré d'alcool grimpait, le sucre a suivi et l'acidité a baissé. Dans les vignes, tout devenait plus compliqué : stress hydrique, gel, sécheresse, maladies.
L'auteur a rencontré des spécialistes et des vignerons dans toutes les régions. Les cépages devront changer, le système des appellations aussi. Les viticulteurs cherchent à s'adapter. Ils recourent à des cépages anciens, mobilisent la génétique, testent des vignes hybrides résistant aux maladies et aux intempéries. Afin de privilégier la qualité, ils passent au bio, à la biodynamie. Nous boirons (peut-être) du vin en 2050. Un autre vin et il faudra y mettre le prix ! Le parallèle 45 sera la ligne de partage des vins. Mais la Bretagne est prête et la Normandie a commencé à planter.
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Vous pensiez tout connaître des pâtes qui nous régalent depuis des années...
Le livre de Luca Cesari nous plonge dans une histoire méconnue, savoureuse et pleine de surprises, à travers les dix recettes les plus populaires d'Italie : de la bolognaise à l'amatriciana, des lasagnes aux gnocchis.
Savez-vous que c'est dans la prose du poète Horace au Ier siècle avant J.-C. que pour la première fois il est fait référence à des crêpes qui ressemblent à des lasagnes ? Savez-vous que les fettuccine Alfredo servis dans des couverts en or ont d'abord conquis l'Amérique grâce à Douglas Fairbanks et Mary Pickford avant de s'imposer à Rome ? Savez-vous que le pesto n'a pris sa forme presque définitive qu'en 1927 ? Savez-vous que les recettes de pâtes n'ont commencé à voir le jour dans les livres de recettes de cuisine qu'au milieu du XIXe et à s'affirmer au milieu du XXe siècle ? Qu'en moyenne les pâtes étaient cuites une demi-heure au début du XXe siècle et que la cuisson al dente est récente ? Que le débat sur l'usage du parmesan ou du pecorino, de la pancetta ou du guanciale dans la recette des carbonara fait encore des victimes parmi les gastropuristes, sans parler du scandale national quand un chef a osé mettre de l'ail dans l'amatriciana ?
La véritable histoire des pâtes est à la fois une histoire culturelle de l'Italie puisée dans les bibliothèques et les livres de cuisine et une savoureuse galerie de bons vivants célèbres ou méconnus. C'est aussi un livre de recettes extravagantes ; il y en a de multiples grâce auxquelles vous apprendrez même à préparer des tortellinis à la façon du XVIe siècle !
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Qu'il s'agisse de la zoothérapie où la présence d'animaux est utilisée pour améliorer l'état de personnes souffrants de certaines maladies, de la médiation animale qui permet d'observer de réels progrès chez celles atteintes de troubles du comportement, de leur utilisation en milieu carcéral pour aider à la réinsertion des détenus les plus violents ou de leur présence qui aide à obtenir les témoignages d'enfants victimes de maltraitance, les animaux nous font du bien de mille et une manières.
Laurence Paoli a mené l'enquête sur ce que les animaux peuvent nous apporter et comment ils améliorent nos vies. Remettant en cause certitudes et idées reçues, elle dévoile les résultats spectaculaires obtenus par les pionniers du recours aux animaux et donne à voir le potentiel inexploité de leurs méthodes.Au-delà de l'émotion et des caricatures, elle nous montre ainsi que nous avons encore beaucoup à apprendre du monde qui nous entoure.
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Le yoga est le chemin qui cultive le corps et les sens, épure le mental, affine l'intelligence et repose l'âme. Il implique l'humain dans tout son être. B. K. S. Iyengar a régulièrement traversé les cinq continents et a offert des cours, des conférences, des interviews et des démonstrations pour présenter le yoga authentique. Il nous fait ici un exposé clair et simple de son approche, de sa pratique et de la meilleure manière de l'intégrer à la vie quotidienne. Cet ouvrage d'initiation est également une source d'inspiration pour les adeptes chevronnés. On y découvre un peu de la richesse et de la profondeur du yoga qui nous emmène de la surface de la peau au tréfonds de l'âme.
B. K. S. Iyengar est né dans le sud de l'Inde le 14 décembre 1918. Adolescent chétif, il est pris en charge par le mari de sa soeur qui dirige une école de yoga. Il s'est alors consacré corps et âme à cette discipline. En 1952, Yehudi Menuhin devient son élève et le fait connaître dans le monde occidental où le yoga se met rapidement à rayonner. Il est mort le 20 août 2014 à Pune, en Inde, à l'âge de 95 ans.
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Sociales ou solitaires, sauvages ou domestiquées, les abeilles comptent plus de 20 000 espèces. Elles se trouvent au coeur de nos relations avec le monde naturel, et leur histoire est étroitement liée à la nôtre. Pourtant, la plupart d'entre nous les ignorent.Cet ouvrage nous emmène dans un voyage qui débute il y a 125 millions d'années, avec l'ancêtre des abeilles, une guêpe, et se poursuit à la préhistoire : friands de miel, les premiers hominidés ont domestiqué ces insectes bien avant les autres animaux ou les plantes. Aujourd'hui, les abeilles sont devenues les sujets d'étude de nombreuses disciplines et leur anatomie, leur biologie, leurs comportements sont mieux connus. Surtout, elles jouent un rôle irremplaçable puisqu'elles pollinisent environ un tiers des plantes, notamment celles que nous consommons.Or, depuis plusieurs années, elles meurent par millions. Face à ce syndrome d'effondrement dont les causes sont multiples, il est urgent d'agir. Car leur perte pourrait avoir de graves conséquences pour l'ensemble de la planète.Thor Hanson est un scientifique spécialisé en biologie de la conservation. C'est aussi un écrivain plein d'humour et au style très vivant, qui maîtrise à merveille l'art de mettre en scène de petites anecdotes et des exemples étonnants pour nous plonger dans la grande histoire.
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Les cachalots de la mer des Caraïbes produisent des clics pour communiquer entre eux, similaires au code Morse, ce qui leur permet d'indiquer à quel groupe ils appartiennent et qui ils sont. En Ouganda, l'obsession du statut social des chimpanzés mâles a causé nombre de guerres mais ils disposent en parallèle de nombreux moyens d'apaiser les tensions qui les opposent les uns aux autres. Quant aux perroquets de la forêt tropicale du Pérou, ils accordent une grande importance à la beauté qui leur sert en quelque sorte de « monnaie sociale ». En tant qu'individus, ces animaux ne se définissent pas uniquement par leurs gènes, mais aussi par la culture dont ils ont hérité. Cette culture, ils l'ont reçue de milliers de leurs semblables, tout un ensemble de savoirs passant d'une génération à une autre, comme un feu qui jamais ne s'éteint. Ils ont appris ce qu'est la nourriture et comment l'obtenir ou quelle est la manière de trouver un ou une partenaire et, à leur tour, ils le transmettront aux générations à venir. Comme il le faisait dans Qu'est-ce qui fait sourire les animaux ?, Carl Safina évoque ici la vie des animaux sans préjugés et avec un luxe de détails extraordinaire. Et à nouveau, entre anecdotes époustouflantes (les mères chimpanzés qui apprennent à leurs enfants à casser des noix ou la disparition progressive des dialectes des perroquets), descriptions sublimes de la nature et réflexions sur la condition de l'homme et du monde qui l'entoure, il nous fait découvrir un univers insoupçonné, où les frontières entre l'homme et l'animal se brouillent.Spécialiste de la vie marine, Carl Safina est l'auteur de nombreux livres et documentaires télévisés. Après Qu'est-ce qui fait sourire les animaux ?, À l'école des animaux est son second ouvrage traduit en français.
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Nous souhaitons tous manger des produits sains, diversifiés, goûteux, sans traces de produits chimiques. Mais nous voulons aussi passer moins de temps à faire la cuisine, préserver le bien-être animal, maintenir le revenu des agriculteurs, protéger les paysages, etc. Et surtout acheter toujours moins cher et si possible en hypermarché !
Au milieu de ces enjeux souvent contradictoires, le bio s'est imposé et ne cesse aujourd'hui de se développer (+ 20 %/ an depuis 5 ans), malgré des prix jusqu'à un tiers supérieur à la moyenne.
Mais qu'est-ce que le bio ? Est-il le même quand il est produit en France, en Ukraine, ou en Inde ? Est-il vraiment meilleur pour la santé et pour l'environnement ? Jusqu'où continue-t-on à parler de bio quand il devient industriel pour satisfaire la demande croissante ? Le bio doit-il vraiment se résumer à un simple label certifiant la suppression des intrants chimiques ? La marque, la provenance géographique, le goût, l'inscription dans un terroir, le type de culture, etc. ne doivent-ils pas désormais intégrer le cahier des charges du Bio ?
Toute l'ambiguïté est là : si l'on veut être bio , faut-il acheter n'importe quel produit bio, ou bien faut-il s'astreindre à ne prendre que des produits qui profitent réellement aux paysans, au sol, à la biodiversité ? Finalement, un produit bio n'est-il pas d'abord un produit équitable pour ceux et celles qui le font, comme pour les générations futures ? L'enjeu est d'importance, alors que le succès du bio se fait aujourd'hui au détriment de son image, qui devient de plus en plus floue aux yeux des consommateurs.
Frédéric Denhez, spécialiste des questions environnementales et collaborateur régulier de CO2 mon amour sur France Inter, est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le climat, l'énergie, les pollutions, la biodiversité.
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Comment les plantes devinent-elles à quel moment fleurir ? Qu'est-ce qui les pousse à créer ces organes variés, colorés et parfumés, et pourquoi cette débauche d'inventivité ? Dans quel but dépensent-elles autant d'énergie ? L'origine et les mécanismes de la floraison sont étonnants et résultent de multiples interactions chimiques et environnementales. Leur découverte met en lumière le pouvoir de séduction et d'attraction des fleurs et permet de comprendre comment elles attirent les pollinisateurs, et parviennent ainsi à se reproduire et à se disperser. Mais, aujourd'hui, avec le changement climatique, la synchronisation subtile des cycles de reproduction est perturbée, menaçant ainsi toute la biodiversité. Une exploration fascinante des mécanismes qui se cachent derrière la beauté des fleurs...
Maxine Singer est une scientifique américaine renommée pour ses contributions dans le domaine de la génétique. En 2002, le magazine Discover l'a reconnue comme l'une des 50 femmes les plus importantes en sciences.
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Postface de Marc-André SelosseVitrines brisées, vidéos chocs, actions coup de poing, les végans les plus revendicatifs, omniprésents dans les médias, donnent une vision caricaturale de leur mouvement. Très minoritaire, le véganisme bénéficie de la sympathie du public devenu plus sensible à la souffrance animale et aux impacts écologiques de l'élevage intensif.Mais qui sont vraiment les végans - et les antispécistes ? Pourquoi s'opposent-ils à la consommation d'animaux ? Quelles sont leurs sources d'inspiration ? Ont-ils une vision politique et sociale du monde ? Une réflexion écologique ? Nutritionnelle ? Quelles relations entretiennent-ils avec les géants de l'industrie agroalimentaire et de la finance ?Cet ouvrage, véritable enquête de terrain, nous montre les contradictions d'un mouvement qui se trompe quand il soutient qu'un monde uniquement végétal résoudra les problèmes de l'agriculture, du climat, de la nutrition... Au final, il nous interroge sur notre rapport à la nature et à la vie, mais aussi à nos imaginaires.Frédéric Denhez, spécialiste des questions environnementales et chroniqueur régulier de CO2 mon amour sur France Inter et d'Ushuaïa Le Mag sur Ushuaïa TV, est l'auteur d'ouvrages sur les sols, l'alimentation, le climat, la transition écologique.
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« Tu dois changer ta vie ! » Tels sont les mots énigmatiques qu'écrit Rainer Maria Rilke à la fin d'un poème consacré à un torse antique du Louvre. Quitter l'horizontalité du système actuel, affronter de nouveau la verticalité, tenter de nous grandir par l'exercice, construire pour l'homme et pour la terre un bouclier immunologique qui lui permettra d'échapper à la fatalité. La crise est devenue cette instance, autrefois représentée par Dieu, qui nous impose un impératif absolu : « cela ne peut pas continuer ainsi » - ce serait en effet la fin de notre idée de l'homme et la destruction progressive de la terre qui nous nourrit.
Un changement radical s'impose donc, qui doit trouver sa source dans un engagement pra¬tique et responsable dont le résultat dépend de l'intensité de la volonté et de l'effort fourni. Tels sont les objectifs que Peter Sloterdijk fixe à la pratique rigoureuse d'un exercice permettant à l'homme de se former et de s'élever lui-même.
Un parcours passionnant à travers l'histoire des idées et des hommes et une porte philosophique ouverte sur le futur.
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Les mouvements en faveur de la nature se développent dans la plupart des pays occidentaux depuis la fin du XVIIIe siècle. Protéiformes et redoutables à définir, ils partagent finalement tous le même objectif : construire un monde meilleur.
Cet enjeu, qui est avant tout politique, relève aussi de questions sociales, économiques, culturelles, car vouloir sauvegarder l'environnement, c'est s'interroger sur la répartition des richesses, le rôle des régulations, l'expression des citoyens, la modification des modes de vie, etc. Autant de thèmes qui sont abordés ici à travers l'analyse de la pensée d'acteurs incontournables - de Reclus et Rousseau à Malthus ou Veblen - et la présentation d'événements emblématiques - comme la contamination au mercure du site de Minamata, au Japon, ou le périple du cargo-poubelle Khian Sea.
Au final, c'est toute la question du progrès social que les combats pour la nature placent au coeur du débat.
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Depuis plus d'un quart de siècle, diplomates et experts de près de 200 pays réfléchissent aux moyens de ralentir le réchauffement climatique. L'accord de Paris, signé en 2015 à l'issue de la COP 21, en est l'aboutissement le plus visible.Mais, devant la lenteur des avancées et la croissance des émissions de gaz à effet de serre, de nouveaux acteurs interviennent aujourd'hui et modifient les rapports de force : le monde de l'entreprise et de la finance, des collectivités, des ONG, des juristes et des avocats, sans oublier les organisations philanthropiques aux moyens quasi illimités et aux motivations parfois troubles.Ces nouveaux acteurs - non étatiques - se mobilisent aussi bien pour des raisons d'ordre éthique que par intérêt bien compris. Ils disposent d'un formidable potentiel pour infléchir les politiques internationales, et leurs initiatives commencent à donner des résultats concrets.Valéry Laramée de Tannenberg, rédacteur en chef du Journal de l'environnement, travaille sur les questions liant l'énergie au changement climatique. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont Le Changement climatique, menace pour la démocratie ?
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Sécheresses d'ampleur inédite, inondations torrentielles, élévation du niveau des mers, chute des rendements agricoles, migrations humaines, etc., le changement climatique bouleverse nos vies sous bien des latitudes.Ses effets se font aussi sentir sur nos institutions politiques. Car, comme le soulignent climatologues, politologues et stratèges militaires, si le réchauffement n'engendre pas forcément les crises, il en amplifie sévèrement les conséquences : en durcissant les conditions de vie dans de nombreuses régions du monde, il déstabilise les pays à faible gouvernance et pousse les populations à émigrer. De même, il accentue la pression sur les terres arables et sur l'accès à l'eau, avec le risque d'engendrer de violents conflits. De quoi fragiliser les sociétés qui n'auraient pas anticipé cette évolution...Tout l'enjeu pour les démocraties est là : comment éviter que la crise climatique actuelle ne débouche sur des conflits politiques ? Quels modes de développement mettre en place pour faire face à ces défis ? Et comment financer cette véritable transition écologique ?Valéry Laramée de Tannenberg, rédacteur en chef du Journal de l'environnement, travaille notamment sur les questions liant l'énergie au changement climatique. Il est l'auteur, avec Yves Leers, de Menace sur le vin, les défis du changement climatique.
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Comment une plante carnivore sait-elle quand se refermer sur sa proie ? Comment une fleur devine-t-elle que le printemps arrive ? Les plantes réagissent-elles différemment à une chanson de Led Zeppelin et à un concerto de Bach ? Pourquoi un saule sait-il que ses voisins sont attaqués par des insectes ?
Contrairement à bien des idées reçues, les plantes disposent d'une large palette de perceptions sensorielles. Elles partagent avec nous, même si ce n'est pas de la même façon, différents sens : la vue, l'odorat,le goût, le toucher, l'ouïe, auxquels s'ajoutent la proprioception et la mémoire. Elles sont donc véritablement « conscientes » de leur environnement.
S'appuyant sur les recherches les plus récentes, Daniel Chamovitz nous donne de multiples raisons de nous émerveiller sur la complexité des mécanismes sensoriels des plantes et nous révèle que nous avons finalement énormément de points communs avec le mimosa et le peuplier !
Cette nouvelle édition intègre les dernières découvertes en sciences végétales et inclut un chapitre supplémentaire consacré au goût.
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Le monde naturel apparaît encore trop souvent comme le règne de l'harmonie et de la concorde. En réalité, la tricherie et la tromperie sont monnaie courante et les animaux comme les plantes déploient des trésors de ruses d'une variété inimaginable pour se protéger, faire élever leurs jeunes, attirer des proies ou séduire un partenaire...
Les coucous pondent dans le nid d'autres oiseaux ; des papillons inoffensifs arborent les mêmes motifs que des insectes toxiques et échappent ainsi à leurs prédateurs ; certains poissons mâles se « déguisent » en femelles, ce qui leur permet de devancer leurs rivaux et de se reproduire ; et, les végétaux n'étant pas en reste, des orchidées diffusent le même genre d'odeur que des insectes femelles, attirant ainsi les mâles qui les polliniseront en passant d'une fleur à l'autre...
L'auteur décrit avec brio ces adaptations remarquables, explique leur apparition et détaille leur perfectionnement dans le cadre d'une lutte permanente entre proie et prédateur ou entre hôte et parasite, en s'appuyant sur les travaux des biologistes, depuis Alfred Wallace jusqu'aux chercheurs actuels. Il raconte les multiples exemples de farces et attrapes inventées au fil de la vie, et montre que la mystification est l'un des moteurs essentiels de l'évolution et de l'adaptation.
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Êtes-vous plus futé qu'un chimpanzé ? Plus rusé qu'un chat ? Plus intelligent qu'une chauve-souris ? Plus perspicace qu'un pigeon ?À travers soixante-dix tests, exercices ou devinettes, mesurez-vous à divers animaux, tous plus malins les uns que les autres ! Vous découvrirez que les fourmis sont capables de trouver l'itinéraire le plus court pour visiter plusieurs lieux différents, que les dauphins peuvent apprendre une langue étrangère, que les mésanges savent mémoriser tous les endroits où sont cachées leurs réserves secrètes...Cette étonnante arche de Noé - et les incroyables compétences de ses passagers - vous conduira à réfléchir, avec autant d'humour que de sérieux, aux mécanismes de l'évolution et, finalement, à vous demander : « Mais, sommes-nous vraiment si différents ? »« Le livre de Ben Ambridge a le grand mérite et le grand bonheur de discuter de manière très pédagogique et expérimentale la suprématie humaine parfois insupportable dans le concept de l'intelligence animale. [...] Quiconque lira cet ouvrage en sortira plus respectueux, voire plus admiratif si c'est possible, de cette extraordinaire diversité. À vos tests ! »Emmanuelle Pouydebat, Biologiste de l'évolution, directrice de recherche au CNRS et au Muséum national d'histoire naturelleBen Ambridge est professeur de psychologie à l'université de Liverpool. Il intervient régulièrement dans les médias, et ses articles comme ses cours sont largement diffusés.
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Panthères de Perse, aras de Buffon, grenouilles tomate, escargots de Partula, tortues radiées, raies pastenagues à pois bleus..., la liste est longue de ces espèces menacées - mammifères, oiseaux, amphibiens, invertébrés, reptiles, poissons - que le public peut découvrir dans les parcs animaliers.Aujourd'hui, les zoos et les aquariums ne sont plus simplement des lieux où sont exposés des animaux rares ou spectaculaires pour le plaisir de visiteurs toujours plus nombreux. Alors que notre planète subit la sixième extinction massive de son histoire, ils sont devenus des acteurs majeurs dans la défense de la biodiversité, via leurs missions de préservation, de recherche et d'éducation, ce qui les place définitivement au coeur de la communauté des protecteurs de la nature.Laurence Paoli commence sa carrière au sein du Muséum national d'Histoire naturelle, où elle crée le premier service de communication spécialisé dans la conservation de la biodiversité animale. Elle collabore ensuite avec de nombreux parcs zoologiques à travers le monde, devenant ainsi le témoin privilégié de leur fonctionnement et de leur évolution.
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La vie sur Terre est aujourd'hui entre dans une sixième extinction de masse.
Si la crise contemporaine de la biodiversité soulève de nombreux défis scientifiques et techniques, ceux-ci ne doivent pas masquer des enjeux plus fondamentaux quant à la place des humains dans la nature et leurs responsabilités à son endroit. Car les réponses des écologues, des ingénieurs et des économistes ne servent à rien si nous n'avons pas au préalable posé les bonnes questions. Loin du catastrophisme ou du fatalisme, l'approche philosophique ouvre un horizon stimulant : l'opportunité de repenser les valeurs de la nature et le sens du bien commun ; la possibilité de développer des rapports plus harmonieux entre individus, entre cultures et avec le reste du vivant.
Cette nouvelle édition intègre certains développements récents de la conservation de la nature : la montée en puissance de l'approche par services écosystmiques des évaluations monétaires et d'outils de conservation inspirés des logiques de marché ; autant de phénomènes qui justifient la réaffirmation de la pluralité des valeurs de la nature et du besoin de les mettre en dialogue.
Virginie Maris est une philosophe de l'environnement, chargée de recherche CNRS au Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier. Elle poursuit un travail original, dans une démarche de philosophe de terrain, résolument ancrée dans le monde réel.
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Réchauffement climatique, pollution, érosion de la biodiversité, épuisement des ressources, explosion des maladies liées à l'environnement... notre planète est aujourd'hui en danger. Et l'accroissement de la population mondiale n'arrange pas les choses !Pourtant, la Terre pourra demain nourrir tous ses habitants sans poursuivre sa course folle aux engrais, aux pesticides, à la déforestation et au défrichement. Comment ? En s'inspirant du vivant, en intensifiant les processus naturels. Il s'agit, par exemple, de stimuler l'activité biologique du sol en associant des variétés complémentaires et en recyclant systématiquement les débris végétaux, de lutter contre les ravageurs en accentuant la lutte biologique et la lutte intégrée. Il est possible de produire plus et mieux avec moins : un développement agricole plus productif tout en étant écologique et équitable peut voir le jour si l'on s'inspire de la nature et de son fonctionnement.Au-delà des techniques, il s'agit finalement de promouvoir une agriculture durable, dans un cadre d'écosystèmes eux aussi durables, pour des sociétés économiquement et socialement viables.
Michel Griffon est à la fois ingénieur agronome et économiste. Chercheur reconnu sur le plan international, il défend l'idée qu'un développement agricole écologique et plus productif peut exister.
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Tempêtes, inondations, canicules, vagues de froid... Depuis quelques décennies, ces catastrophes climatiques semblent se multiplier dans le monde. Elles nous paraissent uniques, mais le restent-elles une fois replacées dans une perspective à long terme ? Sont-elles plus fréquentes ou plus intenses qu'autrefois ? Frappent-elles également toutes les régions du globe ? Comment les expliquer et les anticiper ? Dans quelle mesure peut-on dire que l'homme en est responsable ? Et quel est leur lien avec le changement climatique ?
Répondre à ces questions n'est pas simple : si le réchauffement moyen de la planète est indéniable, la récurrence des événements climatiques extrêmes fait aujourd'hui débat dans la communauté scientifique. De la tempête Lothar qui ravage une partie de la France en 1999 à l'épisode caniculaire de 2003, du cyclone Katrina, qui dévaste la Nouvelle-Orléans en 2005 au typhon Hayian qui anéantit les Philippines en 2013, l'auteur nous aide à comprendre des épisodes qui sont autant de signaux des modifications globales que subit notre planète.
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En guise de préface, quelques lignes d'Edgar Morin, parce que les idées exprimées dans ce livre entrent en résonance avec celles qu'il défend.Grâce à des conditions climatiques favorables et à des milieux de vie fertiles et foisonnants de biodiversité, nous avons prospéré pendant des millénaires. Toutefois, depuis deux siècles, nous avons aussi malmené l'écosystème qui nous abrite et nous nourrit car nous évoluons comme hors-sol, isolés du reste du vivant, oubliant que nous sommes des êtres de nature. Nous devons réapprendre, à l'image des peuples premiers, notre rôle de gardiens. Nous devons retrouver le chemin d'une cohabitation harmonieuse avec les arbres, les plantes et les animaux mais aussi entre nous. Cette démarche exige de baisser nos armes économiques, de questionner notre rapport à la propriété, de limiter la souveraineté des États, de repenser la démocratie. Elle impose enfin de reconnaître que la nature a le droit d'exister et de se régénérer. C'est ainsi que nous pourrons garantir aux générations futures le droit à vivre dans un environnement sain et pérenne.Valérie Cabanes est juriste en droit international et spécialisée dans les droits de l'homme. Après vingt ans passés dans des ONG de solidarité internationale, elle oeuvre pour une reconnaissance universelle des droits de la nature et du crime d'écocide, au sein du mouvement citoyen mondial End Ecocide on Earth.
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