"le climat change ? mais il a toujours changé !"
"le co2 ? ce n'est pas un poison !"
"les ours polaires ? ils prospèrent sur la banquise !"
"prévoir le climat ? mais on n'est même pas capable de prévoir
la météo de la semaine prochaine !"
"de toutes façons, l'être humain s'est toujours adapté
et s'adaptera encore !"
Qui n'a jamais entendu ou lu ces idées reçues ?
Alors que la réalité du changement climatique devient de plus en plus tangible, alors que pour les climatologues, la responsabilité humaine ne fait plus aucun doute, les climatosceptiques s'engouffrent dans la moindre formulation imprécise ou la moindre contradiction apparente et continuent à faire circuler des informations erronées, relayées jusqu'à plus soif sur les réseaux sociaux.
Acteur majeur de la recherche sur le climat en France, le CNRS considère que lutter contre cette désinformation fait partie de ses missions. Il a choisi de travailler avec le bloggeur BonPote et la graphiste Claire Marc pour offrir au lecteur cette bande dessinée, qui permet d'aborder simplement des concepts qui le sont moins.
Sous l'apparente légèreté du graphisme, cet ouvrage couvre des enjeux fondamentaux, et rend compte de ce que l'on sait vraiment sur le changement climatique, ainsi que de la façon dont ce savoir est construit. C'est ce qui fait la force de cet ouvrage.
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Voici le guide utile et pratique pour comprendre la métamonnaie qui pourrait bien redéfinir en profondeur les règles de notre économie globalisée.
Créée en 2009, cette monnaie décrite par les uns comme virtuelle mais considérée par d'autres comme un véritable or numérique s'échange en pair à pair sur Internet en dehors du réseau bancaire traditionnel.
Voici le guide utile et pratique pour comprendre la métamonnaie qui pourrait bien redéfinir en profondeur les règles de notre économie globalisée.
Créée en 2009, cette monnaie décrite par les uns comme virtuelle mais considérée par d'autres comme un véritable or numérique s'échange en pair à pair sur Internet en dehors du réseau bancaire traditionnel.
Quelles sont les propriétés spécifiques de cet objet numérique infalsifiable ? Quelles sont les caractéristiques monétaires d'un jeton informatique émis sans autorité centrale, sans banque, sans État ? Que nous dit Bitcoin des nouveaux usages économiques, de la cybercriminalité, de la société de surveillance ainsi que de l'évolution du cyberespace ?
Bitcoin accompagne en effet à la fois Internet dans son évolution et la société dans sa décentralisation, grâce à son architecture et à son registre, la blockchain.
La première grande synthèse en français, claire et accessible, sur la nouvelle monnaie du troisième millénaire.
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" Établir une limite " est l'un des concepts majeurs de la pensée de l'espace-temps japonais, l'une des racines de son esthétique. Dans les sanctuaires et les maisons, cette notion du seuil, du kekkai, conduit l'agencement de la charpenterie et des ouvertures, tout en guidant la conception des jardins, des paysages, de la peinture, intimement liée à la littérature, aux rites ou à la poésie.
En 1966, en pleine furie moderniste, un historien japonais, éminent spécialiste de la maison médiévale, Itō Teiji, publie une œuvre majeure consacrée au kekkai, qui puise ses exemples dans toute l'histoire de l'architecture japonaise. C'est ce livre, Kekkai no bi, que Philippe Bonnin et son équipe traduisent, rendant accessible pour la première fois cet ouvrage essentiel. L'abondante iconographie permet en outre de visualiser les lieux et les dispositifs évoqués, tandis que l'appareil de notes et de commentaires, la chronologie et les cartes en font un outil de travail très commode et solidement étayé.
Une invitation à nouer le kekkai et à entrer dans un univers sensible et complexe qui intrigue et fascine toujours l'Occident.
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La France, tôt confrontée à l'immigration, et marquée aussi par son passé colonial, a vu monter la prégnance de la figure de l'Autre dans la vie de tous les jours, comme au cœur du discours politique.
Qu'il soit issu du regroupement familial, étudiant, travailleur qualifié ou non qualifié, travailleur temporaire, frontalier, réfugié, demandeur d'asile, sans papiers, le migrant incarne souvent une figure menaçante, toujours sujette aux mêmes stéréotypes. Au fil des diverses vagues d'immigration, les critères de l'altérité demeurent intacts : la religion (des Polonais " bien trop catholiques " dans la France laïque de la Troisième République aux musulmans " islamistes " ), la violence (du " couteau facile " des Italiens dans les années 1890 au terrorisme importé de Syrie), la concurrence déloyale sur le marché du travail (du " un million de chômeurs, c'est un million d'immigrés de trop ! " des années 1970 au plombier polonais).
En se basant sur les articles de journaux, les proclamations politiques, les ouvrages de sciences sociales, mais aussi les romans et films, Catherine Wihtol de Wenden montre comment la mémoire collective concernant l'image de l'Autre s'est construite de 1870 à nos jours. Et propose quelques pistes pour en finir avec la figure péjorative du migrant : une citoyenneté inclusive, la lutte contre les discriminations, la construction d'une mémoire du vivre ensemble par la mise en musées.
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Le réchauffement climatique et le rôle des activités humaines sur notre climat deviennent de plus en plus perceptibles, et occupent une place grandissante dans notre vie quotidienne. Lutter contre le réchauffement climatique est un véritable défi : c'est celui que s'est fixé Jean Jouzel tout au long de sa carrière scientifi que. L'analyse des molécules emprisonnées depuis des dizaines de milliers d'années dans les carottes de glace des forages polaires lui a permis, avec d'autres glaciologues, de comparer températures et composition de l'atmosphère à différentes époques. Ils ont ainsi souligné, pour la première fois, l'importance de l'effet de serre dans le réchauffement climatique.
Dans ce texte clair et enlevé, Jean Jouzel nous parle de son parcours, de ses travaux, de son engagement au sein du GIEC et nous introduit de manière claire à l'étude des climats passés pour mieux connaître et comprendre les climats futurs.
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Offrir un large panorama de l'histoire, politique et militaire, économique et sociale, religieuse et culturelle, des mondes musulmans médiévaux, de l'Antiquité tardive aux débuts de l'époque moderne, telle est l'ambition du présent Atlas, qui s'appuie sur près de deux cents cartes originales, à toutes les échelles, accompagnées de textes, d'extraits de sources et d'illustrations.
Les conquêtes islamiques ont contribué à la formation d'un vaste ensemble de territoires où les musulmans ont détenu le pouvoir politique, dominant des peuples aux coutumes, langues et religions différentes. Il s'étendait sur trois continents – d'al-Andalus à l'ouest à l'Inde islamisée à l'est – et s'ouvrait sur deux espaces maritimes majeurs, la Méditerranée et l'océan Indien. Cet atlas explore les routes parcourues par les marchands, les pèlerins, les voyageurs, les étudiants et les savants ; il atteste de l'ampleur du phénomène urbain comme de la richesse des échanges dans l'ensemble de cette aire et rend compte de son insertion dans une économie-monde en formation.
Les communautés musulmanes se sont séparées en différentes branches : les sunnites et les chiites, mais aussi en une myriade d'autres courants minoritaires qui marquent, jusqu'à nos jours, la topographie religieuse. Si les luttes fratricides furent importantes, les relations conflictuelles avec différents ennemis du dehors – conquêtes et jihad, croisades et invasions – ont remanié les équilibres internes comme les frontières extérieures. L'activité diplomatique qui se déploya, à travers toute l'Eurasie et de l'Atlantique au Pacifique, la circulation des idées et des modèles littéraires ou architecturaux, témoignent, au-delà des échanges commerciaux, de l'étendue des réseaux développés au cours des siècles.
Les chercheurs qui ont réalisé cet ouvrage collectif, lancé au sein de l'équipe " Islam médiéval " du laboratoire Orient & Méditerranée (CNRS), sont spécialistes de différents champs de l'histoire médiévale des mondes musulmans. Ils et elles donnent à voir et à comprendre, dans une historiographie renouvelée, une histoire globale et connectée des mondes musulmans médiévaux.
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Près de 600 notices, une équipe de 126 auteurs venus de vingt pays et réunissant les meilleurs spécialistes de Pierre Bourdieu, sociologues, politistes, philosophes, historiens, anthropologues, littéraires... Par sa dimension collective, internationale et interdisciplinaire, ce Dictionnaire renouvelle en profondeur l'état des savoirs sur l'auteur de sciences sociales aujourd'hui le plus cité au monde.
Les entrées portent aussi bien sur les concepts, objets de recherche, méthodes, disciplines et courants intellectuels avec lesquels Bourdieu a dialogué, que sur ses auteurs de prédilection et ses rapports avec ses contemporains, ses ouvrages, les revues, éditions, associations qu'il a fondées, les événements marquants comme la guerre d'Algérie, Mai 68, les grèves de 1995, ainsi que les principaux pays de réception de son travail (de l'Europe à la Chine et au Japon en passant par l'Amérique latine, les États-Unis et le monde arabe). S'y trouvent également abordés, entre autres aspects biographiques, la passion de Bourdieu pour le rugby ou son aspiration de jeunesse à devenir chef d'orchestre, ses relations avec ses professeurs (Raymond Aron, Georges Canguilhem, Jules Vuillemin), les groupes qu'il a créés, sans oublier ses engagements politiques, qu'il concevait sous la forme d'un " intellectuel collectif ". Forme que ce dictionnaire incarne aussi à sa façon...
Comité éditorial :
François Denord, Julien Duval, Mathieu Hauchecorne, Johan Heilbron, Franck Poupeau
Coordination éditoriale :
Hélène Seiler
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Sols contaminés, eaux souillées, rejets toxiques, etc.
Si la présence de polluants dans la biosphère remonte à la nuit des temps, l'augmentation de la population de la planète et l'accroissement des activités humaines ont provoqué une multiplication des cas de pollution depuis le début de l'ère industrielle. Que l'on parle de plastiques, d'hydrocarbures, de pesticides, d'arsenic... à chaque fois, le constat est le même : il est très difficile de décontaminer les sites pollués.
La bio-remédiation pourrait néanmoins constituer une réponse efficace et naturelle à ce problème environnemental. Cette pratique consiste à mobiliser les organismes vivants (micro-organismes ou plantes) pour réaliser ou accélérer la dégradation des polluants, et les transformer en substances inoffensives.
Jean Weissenbach nous introduit de manière claire au fonctionnement de la bio-remédiation, et à la façon dont elle permet d'inactiver naturellement des polluants.
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Tout le monde l'utilise, tout le monde en parle, ses progrès font la une : mais qui sait vraiment ce qu'est l'informatique ?
Il s'agit d'une façon radicalement différente de penser, qui permet d'associer de l'information, de toute taille et de toute nature, à un ou plusieurs algorithmes, c'est-à-dire à des opérations mathématiques : une méthode systématique pour transformer un besoin en une suite d'opérations élémentaires. Elle se décompose en quatre éléments : les données, les algorithmes, les programmes, soit la traduction des précédents dans un langage compréhensible par l'ordinateur, et enfin le matériel lui-même, dont les progrès constants sont exponentiels.
Une présentation claire des grandes étapes et des perspectives de cette invention qui change la face du monde.
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On connaissait, chez l'ensemble des vertébrés, l'" immunité adaptative " : les lymphocytes présents dans le sang qui ont déjà été en contact avec un agent pathogène apprennent à s'en défendre. C'est sur ce principe que sont bâtis les vaccins. Mais ce n'est que très récemment que les biologistes travaillant sur les insectes ont mis au jour l'" immunité innée ". Jules Hoffmann et son équipe sont ainsi parvenus à mettre en évidence l'existence de cellules responsables d'une réponse immunitaire rapide, ne nécessitant aucun " apprentissage " préalable. Il s'agit là de la découverte d'un véritable " chaînon manquant " dans l'explication des mécanismes immunitaires, dont les conséquences pourraient à terme être considérables en médecine.
C'est l'histoire de cette avancée majeure qui est ici contée.
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Si les changements environnementaux liés à l'humanité ne font aucun doute, leur ampleur et leurs conséquences ne sont pas si faciles à évaluer. Pour le savant, il s'agit d'établir les liens de causalité et les impacts avec le plus de précision possible, puis de poser un diagnostic. Le présent dictionnaire s'appuie sur le concept récent d'" anthropocène ", qui a le mérite, qu'on l'approuve ou non, de relancer la réflexion sur les rapports entre nature et société, entre constat scientifique et action politique, à travers une approche spatiale et territoriale. Procédant de façon critique, et fruit d'une démarche collective, cette vaste entreprise éditoriale se fonde sur une pratique de terrain, attentive aux détails et méfiante à l'égard des discours pré-établis.
Parmi les 330 notices, plusieurs thèmes sont au cœur des débats contemporains (biodiversité, changement climatique...), d'autres se réfèrent à des courants de pensée (écoféminisme, transhumanisme...). Les concepts mobilisés abordent des questions politiques (capitalocène, justice environnementale...), philosophiques (catastrophes, Gaïa...), ou épistémologiques (finitude, population...). Des notions classiques sont réinterrogées (nature, ressource...), tandis que des concepts sont précisés (biosphère, écosystème...).
D'autres notices discutent de mécanismes environnementaux (érosion, tsunami...), de pratiques récentes (agroécologie, ville durable...), de phénomènes territorialisés (déforestation, désertification...) ou d'artefacts (aéroport, autoroute...). Certaines examinent des lieux emblématiques (Amazonie, Fukushima...). D'autres, enfin, offrent un regard original sur l'anthropocène, sa faune (chien, ours...), ses mutations socio-économiques, institutionnelles ou politiques (biopiraterie, ZAD...).
Un dictionnaire de référence sur un concept devenu incontournable.
Ce dictionnaire a été coordonné par
le groupe Cynorhodon comptant 16 géographes :
Frédéric Alexandre, Fabrice Argounès, Rémi Bénos, David Blanchon, Frédérique Blot, Laine Chanteloup, Émilie Chevalier, Sylvain Guyot, Francis Huguet,
Boris Lebeau, Géraud Magrin, Philippe Pelletier, Marie Redon,
Fabien Roussel, Alexis Sierra, Didier Soto.
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La cryptologie, cet art de coder un message de telle sorte qu'il puisse tomber sans inconvénient entre les mains de l'ennemi, est aussi ancienne que l'écriture, le commerce ou la diplomatie. Elle se complexifie au fur et à mesure des progrès techniques. Au XXe siècle, après les travaux d'Alan Turing – de l'invention de la machine qui porte son nom à la cryptanalyse de l'Enigma –, après ceux de Claude Shannon sur la théorie de l'information et après la découverte de la cryptologie à clé publique, elle devient une branche à part entière d'une science informatique en devenir.
Aujourd'hui, avec l'avènement d'Internet, les milliards de messages chiffrés qui s'y échangent quotidiennement et l'explosion des cryptomonnaies et de la blockchain, elle a pris une importance considérable. Aucune des méthodes de chiffrement utilisées en pratique n'est mathématiquement inviolable : la seule limite est celle de la puissance de calcul des ordinateurs. Cette puissance ne cessant de croître, les cryptographes (qui élaborent les codes) et les cryptanalystes (qui cherchent à les briser) sont engagés dans une compétition permanente, sorte de course sans fin, effrénée mais pacifique.
C'est cette histoire que nous conte ici Jacques Stern, qui en est un des acteurs incontournables.
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Les incroyables découvertes paléontologiques et préhistoriques de ces derniers temps permettent de mieux comprendre l'origine africaine de l'Homme, survenue il y a 3 millions d'années, due à une simple nécessité d'adaptation à un changement climatique. Elles racontent les quelques millions d'années qui la précèdent comme ceux qui la suivent.
L'ambition de ce livre est d'éclairer cette extraordinaire période qui voit la matière vivante se faire matière pensante. On y apprend que la lignée des Préchimpanzés et celle des Préhumains se sont séparées il y a une dizaine de millions d'années, la seconde s'établissant dans un milieu moins boisé que la première. On y voit ces Préhumains se mettre debout, marcher mais grimper encore. Six genres et une douzaine d'espèces illustrent ainsi cette extraordinaire radiation qui s'épanouit de 7 à 2 millions d'années dans l'arc intertropical, du Tchad à l'Afrique du Sud en passant par l'Éthiopie, le Kenya, la Tanzanie et le Malawi. Puis ces premiers humains, longtemps inféodés à la savane d'Afrique, en sortent et c'est en Israël, en Géorgie, en Turquie, au Pakistan, en Inde, au Laos, en Indonésie, en Chine, mais aussi, de l'autre côté, en Italie, en France, en Espagne, qu'on va les retrouver et les suivre, à partir de 2 millions d'années au moins en Asie, à partir d'un généreux million d'années en Europe... Et on y voit ensuite l'Homme moderne naître à son tour en Afrique, s'y déployer et en sortir il y a 200 000 ans. Cette belle histoire est bien entendu accompagnée de multiples événements qui tous posent de nouvelles questions qui la compliquent et l'enrichissent.
Les conteurs, tous acteurs, sont Zeresenay Alemseged, Lee R. Berger, José Braga,
Michel Brunet, Ronald J. Clarke, Yves Coppens, Anne Dambricourt Malassé,
Fabrice Demeter, Robin Dennell, Yohannes Haile-Selassie, Sonia Harmand,
Israel Hershkovitz, Dirk L. Hoffmann, Jean-Jacques Hublin, Marie-Hélène Moncel,
François Sémah, Brigitte Senut et Amélie Vialet.
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En novembre 1915, Einstein finalise sa très révolutionnaire Théorie de la Relativité générale qui postule que l'espace est une structure élastique, déformée par la présence en son sein de masse ou d'énergie. Deux masses en mouvement l'une par rapport à l'autre vont engendrer une onde de déformation de l'espace, appelée " gravitationnelle ".
Une telle onde, arrivant sur Terre, cause une fluctuation de la distance entre les objets. Bien que l'effet soit très difficile à observer, des détecteurs ont pu être construits, dont les dimensions s'étendent sur plusieurs kilomètres. Le 14 septembre 2015, une onde gravitationnelle a enfin été observée. La comparaison entre cette observation et les prédictions tirées de la théorie d'Einstein a montré que cette première onde avait été émise par la coalescence de deux trous noirs, situés à 1 milliard d'années-lumière. Outre la considérable prouesse technique, fruit d'une collaboration internationale d'une rare ampleur, c'est une nouvelle fenêtre d'observation de l'Univers qui s'ouvre.
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Dans cet ouvrage posthume, Alain Testart s'attache à poser les bases d'une sociologie générale permettant de classer les sociétés les plus diverses et de penser leur évolution au-delà des champs disciplinaires établis (ethnologie, histoire, sociologie).
C'est par la relecture de Tocqueville, Marx et Durkheim, qui n'avaient pas hésité à chercher la cohérence interne des sociétés et à en dégager en quelque sorte des types sociaux, qu'il commence par préciser sa méthodologie. Celle-ci consiste à définir l'" architectonique d'une société ", c'est-à-dire les " rapports sociaux fondamentaux " conditionnant les autres rapports et permettant d'expliquer les domaines du politique, de l'économie et du religieux.
Pour montrer que ces " rapports sociaux fondamentaux " relèvent d'une forme de dépendance ou au contraire d'indépendance, l'auteur étudie trois types de société : les Aborigènes d'Australie, la société féodale et la société moderne. Il élargit ensuite son examen tant aux civilisations classiques qu'aux sociétés sans État, et souligne par exemple combien la liberté des " modernes " n'est pas celle des Grecs, ni celle des Amérindiens.
Alain Testart conclut cette fresque monumentale par une " systématique " des formes de dépendance et des types de société, et propose deux lois sociologiques.
Texte établi par Valérie Lécrivain et Marc Joly
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Déluge, vol du feu, origine de la sexualité, femmesoiseaux, autant de mythes que l'on retrouve, sous une forme ou sous une autre, un peu partout.
Déluge, vol du feu, origine de la sexualité, femmesoiseaux, autant de mythes que l'on retrouve, sous une forme ou sous une autre, un peu partout. Autant de mythes recueillis, annotés, comparés, commentés par des savants qui, ce faisant, ont créé une discipline en développant des concepts spécifiques – comme agresseur, donateur, héros, initiation... – afin de répondre aux questions soulevées : quelle est l'origine de ces mythes ? comment sont-ils répartis ? comment peut-on les interpréter ?
C'est autour de trois piliers, mythes, mythologues et concepts, que ce dictionnaire est conçu. Avec près de 1 400 entrées concernant les récits mythiques de plus de 1 300 peuples, il présente un tableau d'ensemble de la science mythologique d'une ampleur et d'une ambition sans égales.
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Qu'est-ce que qui fait société ?
Ce ne sont ni les rapports de parenté, ni les rapports économiques, mais bien les rapports politico-religieux (les rites d'initiation, les institutions, les valeurs, etc.). L'analyse de ces rapports politico-religieux est essentielle à la compréhension des identités en conflit... ces identités plus que jamais réaffirmées et revendiquées avec l'entrée dans l'économie capitaliste mondialisée. Pour mieux saisir les grands enjeux actuels de notre monde globalisé et fracturé, l'anthropologie est plus utile que jamais.
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Charles Darwin, Lord William Kelvin, Linus Pauling, Fred Hoyle, Albert Einstein : cinq scientifiques hors du commun qui ont accompli des découvertes scientifiques considérables. Mais également cinq hommes qui se sont aussi, souvent en même temps, parfois lourdement,
Charles Darwin, Lord William Kelvin, Linus Pauling, Fred Hoyle, Albert Einstein : cinq scientifiques hors du commun qui ont accompli des découvertes scientifiques considérables. Mais également cinq hommes qui se sont aussi, souvent en même temps, parfois lourdement, fourvoyés sur certains sujets. Charles Darwin n'a pas bien évalué les effets de " dilution " dans la transmission des caractères génétiques ; Lord Kelvin a largement sous-évalué l'âge de la Terre ; Linus Pauling s'est fait " coiffer au poteau " dans la découverte de la structure de l'ADN par Jim Watson et Francis Crick ; Fred Hoyle fut un partisan irréductible de la théorie de l'Univers stationnaire ; enfin, Einstein créa une constante cosmologique pour une mauvaise raison.
Il ne s'agit pas d'énumérer les erreurs de ces grands hommes, mais bien plutôt de constater et d'analyser les conséquences bénéfiques de ces errements : la théorie de l'évolution de Darwin fonde la génétique moderne ; Kelvin enseigne à ses successeurs comment utiliser la thermodynamique en astronomie et en géologie ; Linus Pauling introduit superbement les considérations chimiques en biologie ; Fred Hoyle démontre les bienfaits et les limites des approches scientifiques qui se démarquent des théories " à la mode " et, curieusement, au lieu d'être une erreur, l'introduction de la constante cosmologique par Einstein s'avère extraordinairement bénéfique.
C'est à une véritable enquête policière, qui dévoile de nombreux aspects jusque-là ignorés de l'histoire des sciences, que s'est consacré l'astrophysicien Mario Livio, qui expose ici de façon originale et vivante les chemins parfois tortueux empruntés par la recherche scientifique.
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Plus que jamais l'islamisme polarise, inquiète et interroge. Dans le débat politique et intellectuel français, il occupe aujourd'hui une place littéralement envahissante. Après tant d'études et de polémiques, l'ouvrage ne cherche pas à définir une nouvelle fois "l'essence de l'islamisme' ou à peaufiner la typologie descriptive de ses différentes expressions (salafisme, wahhabisme, Frères musulmans, etc.). Il s'attache avec plus d'ambition à en proposer une histoire sociale et politique globale.
Pour offrir un tour du monde de ces mobilisations, de l'Algérie à l'Indonésie et du Nigéria à l'Iran, François Burgat et Matthieu Rey ont demandé à des spécialistes de ces diverses aires géographiques d'élargir la focale de l'analyse. Loin des clichés sur "la naissance de l'islamisme dans les années 1970', leurs travaux remontent au xixe siècle et montrent combien le processus est plus structurel. Cette plongée dans le monde islamiste s'articule autour de cinq grands moments historiques, des frémissements aux recompositions contemporaines en passant par le choc colonial et l'âge des révolutions. Dans un même mouvement, elle parvient à corréler les grandes mutations socio-économiques et politiques de la relation entre l'Occident et les mondes musulmans avec les réponses autochtones, pas seulement culturelles, à ces bouleversements.
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Tant que le théâtre est en crise, il se porte bien ", assurait Jean Vilar à la fin des années 1960. Provocation, boutade de cet homme de théâtre ? Bien au contraire, comme le montre cet essai qui renouvelle l'histoire des spectacles et contribue, plus largement, à une histoire sociale, culturelle et politique de la nation.
Les discours autour de la " crise du théâtre ", qui trouvent leurs prémices au siècle des Lumières, se déploient particulièrement à partir des années 1890, en lien avec l'industrialisation du secteur et la concurrence d'autres formes de loisirs. L'auteure étudie les discours eux-mêmes, leurs auteurs, et les acteurs qui les véhiculent, mais aussi et surtout, leurs effets dans les pratiques.
Car ces discours, parfois mortifères et nauséabonds, puisant dans des registres pluriels –; moral, politique, esthétique, économique ou social –; ont profondément modifié les catégories de jugement, les répertoires, les comportements, les goûts des spectateurs et les politiques publiques.
L'auteure consacre ses recherches à la France, qui entretient des relations passionnées avec le théâtre, tout en esquissant des comparaisons avec d'autres pays européens.
Si ces discours de crise se sont ainsi perpétués, c'est aussi –; et tel n'est qu'un des nombreux paradoxes apparents de cette histoire –; parce qu'ils ont permis de forger une unité de groupe et de procurer une légitimité à ce petit monde, avant tout masculin, qui aime la controverse.
Ce livre permet ainsi d'éclairer sur la longue durée les questionnements actuels autour des sentiments déclinistes.
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La domination masculine est un fait quasi universel : plus de 80 % des groupes humains sont patrilinéaires et à fort pouvoir masculin. Le Néolithique, qui voit l'émergence de l'agriculture et de l'élevage, est sans doute une des périodes parmi les plus importantes pour comprendre comment et pourquoi nos sociétés sont encore aujourd'hui ainsi configurées. Examiner comment se constituent et interagissent les deux catégories sociales fondamentales que sont celles des femmes et des hommes lors du passage au statut d'agriculteurs-éleveurs sédentaires représente un enjeu majeur dans la recherche des origines des inégalités.
Les rapports de genre au Néolithique ont été encore peu explorés. Il faut néanmoins se montrer prudent, et fonder les conclusions sur ce que disent les données mobilisées. Or, le genre n'a d'existence que s'il s'accomplit, s'il est visible. Il se matérialise par des attributs, des postures et des gestes, par des habitudes, par la manière de conduire des activités. Cette matérialité bénéficie à la discipline archéologique dont le support principal est l'analyse des productions matérielles des humains sous toutes leurs formes : parures, costumes et outillages, modes alimentaires, activités de subsistance, etc.
L'une des premières cultures néolithiques européennes, le Rubané, se prête parfaitement à une telle approche : de nombreux caractères de cette société sont connus et peuvent être mobilisés pour faire ressortir les premières informations qu'il est possible d'énoncer sur les conditions des femmes au Néolithique.
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Villes voraces et villes frugales
Agriculture urbaine et autonomie alimentaire
Manger mieux, autrement, local, bio, équitable..., la question revient sans cesse, dans tous les médias et dans toutes les bouches de citadins inquiets.
Nourrir les villes est pourtant une histoire qui plonge aux sources de l'agriculture. Car, avant de nourrir la planète entière, les fils de Caïn ont toujours satisfait l'appétit des urbains, fins gourmets ou insatiables gloutons.
Les spécialistes ici réunis autour de Gilles Fumey et de Thierry Paquot reviennent sur cette longue histoire de l'alimentation des villes, sur les rapports intimes du mangeur citadin et de l'agriculture. Ils nous invitent à explorer des voies possibles vers l'autonomie à travers des exemples concrets à Paris –; qui vient d'ouvrir la plus grande ferme urbaine d'Europe sur les toits de son Parc des expositions –;, aux États-Unis, à Letchworth ou en Argentine.
Après le temps des flux tendus et autres délices de la logistique glocale, un autre modèle de cité adviendra-t-il, plus résilient et plus frugal ?
Avec les contributions de
Marc Dufumier ; Daniel Cérézuelle ; Stéphanie Lemoine ; Yves Cabannes et Philip Ross ;
Sabrina Arcamone et Mónica Bifarello ; Adrien Baysse-Lainé ; Stéphane Linou ;
Yuna Chiffoleau ; Michaël Brucker.
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Le corail : pierre, plante ou animal ? La question a longuement agité les naturalistes. On sait aujourd'hui qu'il s'agit d'animaux qui vivent en symbiose avec des algues unicellulaires microscopiques dans leurs tissus et qui fabriquent un squelette de calcaire : ce sont donc des animaux ayant des relations très particulières au monde végétal et minéral. Il existe plus de 800 espèces de coraux constructeurs de récifs dans le monde, offrant un habitat à des milliers d'espèces.
Parce qu'ils créent du relief dans l'immensité marine, les récifs coralliens fourmillent de vie : après les forêts tropicales, ce sont les plus grands réservoirs de biodiversité de la planète. Parce qu'ils abritent un quart de la biodiversité marine, ils rendent de nombreux services dont dépendent plus d'un demi-milliard de personnes. Parce qu'ils bâtissent des structures considérables, ils protègent les rivages d'innombrables îles de l'érosion des vagues.
Les coraux existent depuis plus de 200 millions d'années et ils ont déjà fait face, avec succès, à des changements climatiques majeurs, mais celui en cours semble trop rapide pour leur permettre de s'y adapter. La hausse de température de l'océan, notamment, entraîne des épisodes de blanchissement, voire des mortalités massives, qui peuvent par la suite menacer tout l'écosystème récifal. Le Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement (Criobe) du CNRS étudie depuis 50 ans les récifs coralliens, particulièrement ceux de Polynésie française, et réunit ici près de 80 courts textes très illustrés sur ces étonnantes espèces.
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