Bitcoin
La monnaie acéphale
Si la monnaie Bitcoin, créée en 2009, reste aujourd'hui encore largement décriée, elle est aussi considérée par un nombre croissant de curieux puis d'enthousiastes comme un véritable or numérique que l'on peut échanger de pair à pair hors du réseau bancaire traditionnel.
Quelles sont les propriétés spécifiques de cet objet numérique infalsifiable ? Quelles sont les caractéristiques monétaires de ce jeton informatique " acéphale ", émis sans autorité centrale, sans banque et sans État ? Que nous dit Bitcoin des nouveaux usages économiques, de la cybercriminalité, de la société de surveillance ainsi que de l'évolution du cyberespace qu'il a lui-même tant révolutionné ?
Bitcoin accompagne à la fois Internet dans son évolution et la société dans son horizontalisation, par son architecture et son registre, la célèbre Blockchain. C'est pourquoi elle pourrait bien redéfinir en profondeur les règles de notre économie globalisée.
Une synthèse claire et accessible sur la nouvelle monnaie du troisième millénaire.
2e Édition revue et augmentée
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Et si le monde d'après-Covid était en gestation depuis plusieurs années déjà ? Si le phénomène actuel de relocalisation ne datait pas de mars 2020, mais plutôt des années 2010 ? C'est la thèse de cet essai original et accessible, qui décrit le monde qui vient et ses acteurs, en s'appuyant sur une riche infographie et cartographie.
Car notre monde globalisé est en train de s'éteindre au profit d'un monde localisé, suscité par trois révolutions. La première est industrielle : la robotique et le numérique sont entrés dans nos usines, les rendant capables de produire à la demande et à des coûts similaires à ceux des pays émergents. La deuxième est énergétique : l'essor exponentiel des renouvelables multiplie les sources locales d'énergie. La troisième concerne les ressources : de plus en plus réemployées, elles offrent des matières premières de proximité.
Ce monde plus durable, fondé sur des grandes aires de production régionales, redessine les rapports de force économiques et géopolitiques, faisant apparaître de nouveaux maîtres du jeu. En se basant sur des données économiques internationales et de nombreux entretiens, Cyrille P. Coutansais rend compte de cette fascinante mutation de nos systèmes productifs, de nos modes de vie et de consommation.
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Tous les êtres humains sont-ils titulaires des droits de l'homme ? " Tout " homme " sans distinction " est-il réellement le bénéficiaire des droits, comme l'affirment les textes juridiques internationaux ? Qui de l'homme, du citoyen ou du national incarne le titulaire des droits ? Cet ouvrage part à la recherche de " l'homme " des droits de l'homme et interroge cette figure abstraite et sa prétention à l'universalité. Cette approche permet d'isoler les paradoxes de la notion de " droits de l'homme ". La citoyenneté étant désormais enfermée et dissoute dans la nationalité, le titulaire des droits de l'homme se trouve réduit au national, et le rôle des États souverains dans l'attribution des droits s'affirme ainsi primordial. Les catégories du réfugié, de l'apatride, du demandeur d'asile ou du sans-papier, incarnant la figure contemporaine du sans-droit, révèlent les obstacles et les échecs de l'universalisme théorique de l'homme des droits. Un essai critique à la vive et incontestable actualité.
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Si l'animal est dorénavant reconnu par le Code civil, le Code rural ou le Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne en tant " qu'être sensible ", la prise en compte progressive dans le droit positif de la sensibilité de l'animal et la protection qui en résulte sont loin de faire l'objet d'un régime juridique cohérent et structuré. En droit, la sensibilité de l'animal est appréhendée de façon plurielle : elle se construit à la périphérie de chacune de ses branches et peut faire l'objet de diverses limitations pour des impératifs économiques, sanitaires, sécuritaires, ainsi que pour des considérations culturelles ou religieuses. L'animal est-il dès lors véritablement saisi en tant que tel ? Entre l'animal de compagnie, de ferme, de laboratoire ou l'animal sauvage, sa sensibilité est plus ou moins considérée, voire négligée. Un statut de l'animal complet, autonome et cohérent est donc une perspective encore lointaine. Dans ce contexte, l'objet de cet ouvrage est de poser les jalons de son unité et d'envisager cette sensibilité comme une grille de lecture pertinente du droit animalier et de ses évolutions.
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La science économique est devenue la forme dominante du discours politique. Elle se présente pourtant volontiers comme le plus neutre et impartial des savoirs. Que signifie cette dénégation du politique de la part d'une science si intimement liée au champ du pouvoir ? Arnault Skornicki propose un détour historique par la France des Lumières pour mettre au jour l'impensé de ce qui n'était pas encore une discipline universitaire, mais un simple genre intellectuel.De la naissance du libéralisme d'État au Dialogue sur le commerce des blés de Galiani, de la science du commerce aux luttes entre Turgot et Necker en passant par la Physiocratie, le xviiie siècle apparaît en effet comme une période clé pour l'économie politique. Savants, hommes de lettres, philosophes et administrateurs mettent leur intelligence au service des Lumières qui s'officialisent et d'un État éclairé qui tente de se réformer. L'économie politique finira par accéder aux sommets du pouvoir, pour ne plus jamais les quitter. Une étude ambitieuse pour comprendre la naissance du libéralisme.
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Encensée, fantasmée, décriée, ultra médiatisée et pourtant méconnue, l'intelligence économique n'a rien de commun avec ce nouvel avatar de Big Brother que nous décrivent complaisamment adeptes de la théorie du complot et autres amateurs de caricatures orwelliennes. Loin des stéréotypes qui entourent trop souvent ce sujet sensible, Nicolas Moinet signe une analyse remarquable sur une activité dont les premiers balbutiements remontent à la Seconde Guerre mondiale et qui marque aujourd'hui en profondeur le développement de nos sociétés en réseaux. Acquisition d'informations stratégiques, soutien aux conquêtes de marchés par les entreprises, capacité d'imposer internationalement des normes, des images et des valeurs, activités de veille et de protection des données confidentielles: art de la gestion des connaissances autant qu'art de la guerre, l'intelligence économique consiste d'abord et surtout à comprendre un environnement complexe et à prendre la bonne décision. Nicolas Moinet nous rappelle qu'elle obéit uniquement à des sources et des moyens légaux, et se distingue donc de l'espionnage industriel. Il nous montre également que l'intelligence économique interroge la notion de " capitalisme cognitif " qui est au coeur de la mutation actuelle des rapports de force économiques. Enfin, études de cas à l'appui, il fait de la communication la clé de l'agilité stratégique, redonnant à cette dimension oubliée la place qui lui revient.
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La libéralisation tous azimuts de l'espace médiatique arabe a modifié en profondeur notre regard sur la Tunisie, l'Egypte, la Lybie, et sans doute demain la Syrie. Comment comprendre cette brutale explosion de créativité, ce foisonnement d'initiatives et d'énergie ? Comment ces sociétés longtemps bâillonnées ont-elles fait, en quelques mois, l'apprentissage de la liberté d'expression ? Un détour par l'histoire s'impose pour comprendre ce bouleversement radical des mentalités, enjeu majeur aux fortes répercussions géostratégiques. Télévisions hertziennes au lendemain des indépendances, télévisions satellitaires lors de la première guerre du Golfe avec notamment la création de la chaîne Al Jazeera, affirmation d'Internet et des autres médias numériques qui loin de faire de l'ombre aux anciens, contribuent au renforcement des interactions entre les différents médias... Tourya Guaaybess signe une étude vivante et admirablement documentée sur les grandes étapes de cette révolution médiatique, essentielle à la compréhension des transitions politiques en cours.
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À travers la vie d'un grand banquier d'affaires et homme d'influence, une plongée dans la France politique et économique des cinquante dernières années. Né en 1921 dans une famille de la bourgeoisie grenobloise, Jean Guyot rejoint la Résistance en 1943 et réussit le concours de l'Inspection des Finances après la Libération. Conseiller de Robert Schuman aux Finances puis au Quai d'Orsay, il occupe ensuite le poste hautement politique de sous-directeur du Trésor au moment où la France doit remettre ses finances en ordre. Recruté par Jean Monnet, il rejoint la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), étape fondatrice de la construction européenne. Ses convictions et son action au service de l'Europe sont bien antérieures à sa carrière de banquier et restent le marqueur de ses engagements sa vie durant. Son expérience des finances publiques n'échappe pas aux deux grands patrons de la Banque Lazard, André Meyer et Pierre David-Weill qui font de lui le principal responsable des secteurs industriels français au sein de la banque à Paris. Jean Guyot jouera un rôle essentiel dans la création du " nouveau franc " et conseillera de nombreux hommes politiques, de Couve de Murville à Georges Pompidou et Giscard d'Estaing. Personnalité peu connue du grand public, Jean Guyot est l'un de ces " Messieurs de Lazard ", un banquier discret mais considéré comme l'une des trente personnalités les plus puissantes de France à l'époque. Guidé par le sens de l'intérêt national, même après l'arrivée au pouvoir de Mitterrand en 1981, il va jouer, tout au long de la seconde moitié du xxe siècle, un rôle majeur dans la modernisation de l'industrie française.
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L'ouverture vers l'extérieur, les politiques de modernisation d'une région rurale isolée bouleversent non seulement les structures économiques et sociales, mais aussi les données fondamentales de l'organisation de l'espace.
La province équatorienne de Loja a longtemps été un "monde à part", dont l'isolement avait forgé les traits spécifiques. Aujourd'hui, les différences avec le reste du pays s'estompent ; mais les déséquilibres hérités du passé et de la "marginalité" géographique, désarticulent un ensemble régional, qui perd peu à peu son individualité.
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Concept mobilisé depuis de nombreuses années dans la plupart des sciences humaines et sociales, le genre n'a guère suscité l'intérêt des juristes français. Le contraste avec les pratiques étrangères étonne, d'autant plus qu'il est un outil fondamental pour l'étude du principe d'égalité qui innerve l'ensemble des branches du droit. L'objet de cet ouvrage est de passer des pans entiers du droit français au crible de l'analyse de genre afin d'identifier la place du droit dans la construction – ou la remise en question – des rapports sociaux de sexe. Le pouvoir, et son arme principale qu'est le droit, saisit, classe et discipline les individus. Le choix de prêter une attention particulière à la différence des sexes, et ce dès la naissance, par l'inscription à l'état civil – alors que d'autres catégorisations sont considérées comme non pertinentes sinon taboues – révèle la dimension culturellement construite et socialement performative du genre. Penser avec le concept de genre, c'est penser les mécanismes de pouvoir et de domination – et, pour le juriste, mesurer comment ils sont entérinés ou, au contraire, déjoués et corrigés, par la norme de droit. La persistance du plafond de verre et des inégalités salariales, l'appréciation du comportement de la victime d'un viol, de la responsabilité de la femme enceinte à l'égard du fœtus qu'elle porte ou de la légitime défense invocable par une victime de violences domestiques, illustrent l'acuité et la complexité des enjeux.
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Évaluer une entreprise, commenter un produit ou un service, "¿liker¿" un message promotionnel... Le Web produit des réputations. Si les organisations quantifient depuis de nombreuses années les opinions pour évaluer leurs réputations, et orienter leur prise de décision, en quoi le Web modifie-t-il ces approches ? Comment les dis-positifs numériques calculent-ils, voire fabriquent-ils ce que l'on nomme couramment l'e-réputation ? Est-elle un nouveau moyen de s'orienter en ligne autant qu'une nouvelle forme d'autorité ? Dans cet ouvrage, la réputation en ligne est analysée et discutée selon quatre prismes : documentaire (comme un ensemble d'indicateurs), algo-rithmique (comme un élément de gouvernance des plates-formes web), affectif (comme un élément de nos so-ciabilités connectées) et managérial (car pour les praticiens la réputation numérique "¿se doit¿" d'être gérée par les organisations).
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" L'économie, je n'y comprends rien " : si l'on a soi-même jamais prononcé cette phrase, on l'a néanmoins très souvent entendue. L'économie rebute, et pourtant nous sommes tous des acteurs économiques. Nous percevons des revenus, consommons, développons des stratégies à plus ou moins long terme. L'économie ne se résume pas à de simples rapports de marché. Elle implique divers aspects de la vie en société, et exige l'intervention des institutions pour établir et faire respecter un certain nombre de règles. L'économie occupe donc une place éminente au sein des sciences sociales, tout en étant en étroite interdépendance avec d'autres disciplines. Mais l'économie a un fonctionnement tout à la fois mystérieux et complexe. D'où l'utilité de diffuser le savoir économique, ce que cet ouvrage se propose de faire au cours d'un voyage où l'essentiel est vu et l'attention attirée sur une série de thèmes fondamentaux : l'économiste lui-même, et les instruments dont il dispose ; l'économie réelle, et les notions de production, revenu, bien-être, pauvreté, entreprises et marché ; la sphère financière et monétaire, dont les mécanismes doivent être connus, et les risques soigneusement évalués. Enfin, l'endettement public, les crises financières et l'examen des échanges internationaux. Un ouvrage court et didactique pour y voir enfin clair en économie.
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L'eau, l'air, les ressources naturelles et les fonds marins, certains médicaments, le spectre hertzien, le numérique... peuvent être analysés comme des " biens communs ". Nécessaires à tous, il convient d'en offrir l'usage à chacun. Mais par quels outils ? Si, au Moyen-Âge, il existait des biens communaux et des droits d'usage, comme celui des forêts, le droit moderne occidental a fait de la propriété, publique ou privée, la pierre angulaire de tous les rapports entre les personnes et les choses. Après la chute du Mur, la privatisation des biens a même fini par devenir le dogme. Avec parfois des dérives dramatiques : ainsi, en Bolivie, la privatisation de l'eau au cours des années 2000 a eu pour conséquence de soulever une véritable révolte des populations locales. Suite à la " guerre de l'eau " dite de " Cochacamba ", cette ressource y est désormais un bien commun, et la constitution bolivienne est une des premières à reconnaître cette notion. Comment régler les droits d'accès et la protection de certains biens que l'on considère comme essentiels pour la survie de l'espèce ? Quels mécanismes juridiques utiliser pour en protéger et en partager l'accès ? Si penser les biens communs est une absolue nécessité, c'est aussi une impasse intellectuelle de notre droit, qui ne dispose pas de réponses satisfaisantes dans ses catégories classiques. Le droit doit donc, de toute urgence, se réinventer. Telles sont les ambitions de cet ouvrage.
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Affolement des marchés, des médias, des responsables politiques, réactions aveugles, emballements des dettes souveraines, spéculations financières, révolte des peuples et répressions : et si la succession des crises et des impasses où elles semblent nous conduire résultaient d'un vide stratégique ? Produit d'une lente construction qui, depuis la Guerre froide, a remplacé l'art de la stratégie par celui de la seule tactique, le vide stratégique est aujourd'hui la conséquence d'une information surabondante, d'un culte exagéré du calcul, de la dictature de l'immédiat. Il crée des situations où les modèles, comme les idéologies, se révèlent incapables d'expliquer, de comprendre et de prédire ce qui survient. Après avoir rappelé les évolutions de la pensée stratégique, de Sun Zi et des strategoi athéniens à Clausewitz et Galula, l'auteur montre comment la disparition du stratégique au début du xxie siècle empêche de penser le futur pour se limiter au seul contrôle du présent. Synonyme d'ignorance, de défaillance et d'absence de discernement, le vide stratégique est devenu une source extraordinaire de profits pour la grande criminalité, les sociétés militaires privées, les trafiquants, les intermédiaires financiers. Ce monde qui a perdu sa capacité à définir et à expliquer l'état des choses n'a, paradoxalement, jamais créé autant de richesses. Ni autant de pauvreté... Un essai qui sonne comme un avertissement.
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Ce dictionnaire comparatif de terminologie juridique relative au droit du patrimoine culturel concerne l'Allemagne, l' Angleterre, l' Espagne, la France, l' Italie et la Suisse. Les pays considérés sont représentatifs des deux familles de droit (common law et droit continental) et appartiennent pour la plupart à un ordre juridique commun, qui influence certaines des règles, avec notamment l'adoption d'instruments communautaires régissant la circulation des biens culturels. Une présentation générale de chaque système figure en début d'ouvrage. Pour l'essentiel, les termes choisis sont puisés dans le vocabulaire spécifique au patrimoine culturel, issus des droits internes, droit international, droit de l'UE. Chaque définition contient plusieurs rubriques : une définition synthétique délivrant les caractéristiques essentielles de la notion, le cas échéant sa définition légale, des commentaires et exemples qui donnent des précisions sur leur interprétation et la jurisprudence. Certains des termes définis ont fait l'objet de synthèses comparatives qui permettent de mettre en lumière les traits communs et les particularités, les difficultés et possibles confusions de sens. La question linguistique a eu naturellement sa place dans ces travaux, en particulier les choix de traduction. Il s'agit d'un ouvrage à dominante francophone et en partie plurilingue. Le terme défini ainsi que certaines rubriques apparaissent en français et dans la langue d'origine.
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L'auteur de ce travail a prospecté méthodiquement les sources conservées tant aux Archives nationales et départementales qu'aux archives militaires. Ce recensement permettra un accès aisé aux documents qui restaient jusqu'à présent éparpillés dans tous ces fonds.
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C'est une pluralité de cultures juridiques que nous révèle cet ouvrage. Chaque groupe de juristes dispose de pratiques, de savoir-faire et de manières d'être différents. Les prétendus principes juridiques atemporels inhérents au droit français sont ainsi mis en question. Sait-on, par exemple, qu'avocats, magistrats, notaires ne passaient jusque dans les années 1950 que trois ans dans les facultés. Ou que les deux guerres mondiales ont mis à rude épreuve ce modèle de rayonnement de la doctrine universitaire et d'une culture républicaine homogène ?De la Révolution à l'essor de l'influence universitaire des XIXe et XXe siècles, de la codification napoléonienne à vocation unificatrice à l'internationalisation croissante depuis 1945, Frédéric Audren et Jean-Louis Halpérin éclairent avec méthode et lucidité les processus réactualisés des formes du droit, entre objets culturels du passé et enjeux contemporains.Un ouvrage novateur qui invite à une meilleure connaissance d'un des fondements de notre société : le droit.
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Cette monographie traite de la théorie monétaire, développée dans le cadre d'une économie fermée, et de la théorie des relations monétaires internationales.
Elle montre, notamment, comment chaque théorie monétaire s'associe spécifiquement à une théorie du change. L'analyse débouche sur l'étude de la dette des nations. Un indice de solvabilité est défini, qui permet de juger de l'effort d'ajustement réalisé par les pays en voie de développement au cours des années quatre-vingt.
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La science et la technologie semblent dominer l'organisation et le fonctionnement des sociétés modernes. Objets de politiques publiques, d'interventions gouvernementales, ces champs sociaux revêtent une importance considérable, dans le discours, aussi bien que dans l'action de l'État. La crise actuelle des politiques de la science, fait écho à celle qui ébranle la modernité, comme elle remet en question la légitimité du politique. L'innovation en appelle à la société civile, alors que la décision collective paraît disqualifiée, évincée au profit d'un nouvel ordre. Le scientisme, omniprésent, ne fait que raviver les controverses éthiques, alors que le système politico-administratif ne peut plus intégrer des demandes sociales apparemment illimitées. Cette recherche, menée dans les termes de la science politique, porte principalement sur la France et les États-Unis. La comparaison de systèmes socio-politiques différents, permet d'apprécier la constitution des enjeux, la définition des registres discursifs, la logique des systèmes d'action qui nourrissent la science et la technologie. La mise en évidence de régulations institutionnelles offre alors la clé d'une nouvelle compréhension des rapports entre science et politique.
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L'explosion des technologies de l'information et leur diffusion croissante dans les différentes composantes du tissu économique ont remis à l'ordre du jour la question du rôle de l'information dans l'économie. De nombreux phénomènes viennent conforter cette interrogation, tels que la croissance de secteurs producteurs d'informations (audiovisuel, édition...), l'émergence de nouveaux métiers de l'information (autour des bases de données, des services informatiques et télématiques), ou encore le développement des services intellectuels aux entreprises. La nouvelle prise en compte des investissements immatériels et de leur importance stratégique, suggère également de fortes connexions avec la question de l'information. De même, son importance au niveau international transparaît, notamment, à travers le débat sur les infrastructures de communication et sur les flux transfrontières de données. Comment, dès lors, dépasser ce constat pour comprendre la nature des dynamiques à l'oeuvre ? Dans cette perspective, Anne Mayère propose un cadre d'analyse argumenté et original, qui lui permet d'interpréter le rôle que prend aujourd'hui l'information dans la mutation économique. Ce rôle, elle le caractérise à travers l'évolution du travail, et la mise en place d'un nouveau mode de production et d'échange.
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Apprendre, se souvenir, décider : ce sont là des actes que chaque organisation sociale accomplit quotidiennement, et qui ont d'évidentes implications intéressant les sciences économiques et de gestion. Pourtant, celles-ci ont longtemps privilégié l'acte de décider, abandonnant largement la problématique de l'apprentissage et de la remémoration à d'autres disciplines - notamment la psychologie. Il reste que la prise de décision est toujours conditionnée par un savoir préalable, accumulé en une mémoire alimentée par un processus d'apprentissage. Il convient donc que l'économiste et le gestionnaire prennent au sérieux ce constat - fût-il banal : à chaque fois que nous décidons, c'est hic et nunc que nous le faisons - dans un contexte toujours singulier, et qui demande à être explicitement pris en compte par nos modèles et représentations. Cet ouvrage propose précisément d'introduire, dans le champ théorique, une notion de rationalité contextuelle que les organisations sociales mettent très concrètement en actes afin de, parfois, s'auto-organiser.
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La construction des comptes nationaux complets, est l'occasion de relire l'histoire économique de la France depuis 1890. L'entre-deux-guerres y joue un rôle charnière, quoique voilé, de passage d'un régime - à dominante concurrentielle - à un régime monopoliste. Toutefois, une exploration économétrique, et plus systématique, des grandes fonctions macroéconomiques, montre qu'il faut se garder de tout gradualisme, et que le rôle de cette période est complexe, puisqu'on y distingue aussi bien des caractères des deux régimes (pour les salaires par exemple), que des phénomènes transversaux importants (incertitude) et des évolutions rétrogrades (salaires, emploi).
Cependant, le paradigme néokeynésien, convenablement amendé ou modifié à la marge selon les périodes, permet de rendre compte de mécanismes importants à l'oeuvre, comme les crises agricoles, le protectionnisme, l'investissement public, et les facteurs de la croissance avant la Première Guerre mondiale, ou la dévalorisation du franc, la stabilisation Poincaré et son corollaire, l'entrée tardive dans la crise, ou la politique du Front populaire entre les deux guerres.
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Des paysages taillés au scalpel par la révolution industrielle, que reste-t-il aujourd'hui ? Sans doute bien plus de traces que n'en ont laissé les guerres : des saignées profondes, des cicatrices, des mutilations de toutes sortes, très souvent la morne désolation d'usines en ruines, fermées aux visiteurs. La lenteur avec laquelle ces vestiges tendent à disparaître, en dit long sur la violence et l'importance des mutations produites. Comment la société française a-t-elle réagi à cet ébranlement qui l'a si profondément atteinte ? À cette question peu explorée, l'histoire des premiers inspecteurs du travail apporte des réponses essentielles et inédites. Voici donc l'histoire d'hommes et de femmes qui ont beaucoup vu, entendu et écrit. Odieux pour les uns, incompris des autres, ils se percevaient et étaient perçus comme des intrus. Mais qui étaient-ils, d'où venaient-ils, quelle fut leur action, qu'ont-ils vu au hasard de leurs tournées dans les manufactures et les ateliers ? Si proches par certains côtés des hussards noirs de la République, ces inspecteurs nous invitent à poser leur regard sur les enjeux d'une industrialisation vécue dans la sueur et l'effroi. Laissons-les nous guider...
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Ce bilan critique des recherches sur les pratiques urbaines du commerce, est centré sur les travaux conduits dans les quinze dernières années : travaux des géographes, souvent monographiques, sur le redéploiement des appareils commerciaux dans les processus de production des formes urbaines ; travaux des économistes sur les stratégies de localisation des entreprises, des sociologues et des politologues sur les mutations sociales des exploitants, et l'évolution des modes de vie et des modes de consommation dans leurs relations avec les nouvelles formes de distribution. Les auteurs suggèrent de nouvelles approches, susceptibles de favoriser une meilleure interdisciplinarité dans ce champ.
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