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La Conversation des sexes : philosophie du consentement
Manon Garcia
- Climats
- Essais
- 9782080268396
L'affaire Weinstein et le mouvement #MeToo ont mis la question des violences sexuelles au premier plan. Depuis, le consentement renvoie naturellement au consentement sexuel et amoureux, envisagé comme un sésame de l'égalité entre femmes et hommes. Pourtant, il est bien difficile à définir, et soulève trois problèmes. Le problème juridique, bien connu de celles et ceux qui suivent l'actualité, peut être résumé ainsi : que faire pour que les cas de viol, d'agression et de harcèlement sexuels soient efficacement punis ? Le deuxième problème est moral : comment penser des relations amoureuses et sexuelles qui ne soient pas fondées sur des normes sociales sexistes et inégalitaires ? Enfin, le problème politique : comment ne pas reconduire les injustices de genre qui se manifestent dans les rapports amoureux et sexuels ?
La magistrale analyse du consentement que propose Manon Garcia revisite notre héritage philosophique, plongeant au coeur de la tradition libérale, mettant à nu ses impensés et ses limites. De John Locke aux théoriciennes féministes françaises et américaines, en passant par Michel Foucault et les débats sur la pratique du BDSM, c'est une nouvelle cartographie politique de nos vies privées que dessine cet essai novateur. Au terme de ce livre, il s'agira en somme, pour reprendre la formule de Gloria Steinem, d'« érotiser l'égalité » plutôt que la domination : en ce sens, le consentement sexuel, conçu comme conversation érotique, est sans doute l'avenir de l'amour et du sexe.25 prêts
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LCPOn ne nait pas soumise, on le devient
Manon Garcia
- Climats
- Essais
- 9782081473003
Même les femmes les plus indépendantes et les plus féministes se surprennent à aimer le regard conquérant des hommes sur elles, à désirer être un objet soumis dans les bras de leur partenaire, ou à préférer des tâches ménagères - les petits plaisirs du linge bien plié, du petit-déjeuner joliment préparé pour la famille - à des activités censément plus épanouissantes. Ces désirs, ces plaisirs sont-ils incompatibles avec leur indépendance ? Est-ce trahir les siècles de féminisme qui les ont précédées ? Peut-on attendre que les hommes fassent le «premier pas» et revendiquer l'égalité des sexes ?
Les récents scandales sexuels qui ont agité le monde entier ont jeté une lumière crue sur ces ambivalences et sur l'envers de la domination masculine : le consentement des femmes à leur propre soumission.
Tabou philosophique et point aveugle du féminisme, la soumission des femmes n'est jamais analysée en détail, dans la complexité des existences vécues.
Sur les pas de Simone de Beauvoir, Manon Garcia s'y attelle avec force, parce que comprendre pourquoi les femmes se soumettent est le préalable nécessaire à toute émancipation.25 prêts
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LCPVivre sans : une philosophie du manque
Mazarine Pingeot
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- 9782080427946
Le manque est au coeur des relations humaines et de la pensée, de l'économie et de la recherche, du désir et de la quête, de l'attente et de l'espoir. Peut-on réellement s'en passer ? Qu'appelons-nous au juste « manque » ? Nous pouvons manquer d'une chose, nous pouvons manquer de sens, nous pouvons manquer à quelqu'un ou quelqu'un peut nous manquer.
Ce manque a trouvé son expression dans un terme devenu incontournable en marketing : le « sans ». Sans sucre, sans gluten, sans lactose, sans calorie, sans nicotine, sans adjuvant, sans huile de palme, sans colorant, sans contact : par un tour de passe-passe extraordinaire, nous avons su transformer l'absence en valeur, le manque en objet de convoitise.
Et si, sous cet angle, nous pouvions relire l'histoire de la pensée, entre plein et manque, désir et néant ? Et si l'histoire de nos sociétés de consommation révélait en creux une autre histoire, celle de la métaphysique de nos temps troublés ?25 prêts
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LCPNote sur la suppression générale des partis politiques
Simone Weil
- Climats
- 9782080208279
"Les partis sont un merveilleux mécanisme, par la vertu duquel, dans toute l'étendue d'un pays, pas un esprit ne donne son attention à l'effort de discerner, dans les affaires publiques, le bien, la justice, la vérité.
Il en résulte que - sauf un très petit nombre de coïncidences fortuites - il n'est décidé et exécuté que des mesures contraires au bien public, à la justice et à la vérité.
Si on confiait au diable l'organisation de la vie publique, il ne pourrait rien imaginer de plus ingénieux."25 prêts
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LCPUne voix humaine : L'éthique du care revisitée
Carol Gilligan
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- 9782080432780
Quarante ans après la révolution d'Une voix différente, le livre qui a fait entendre la voix des femmes dans le domaine de la vie morale, Carol Gilligan fait le bilan de ses travaux précurseurs sur l'éthique du care. La voix de l'empathie, du soin des autres, cette voix trop souvent réduite au silence, n'est pas uniquement celle des femmes. Elle est avant tout une voix humaine, qui s'oppose à celle du patriarcat.
« Cela faisait plusieurs années déjà que j'avais commencé à relire mon premier ouvrage d'un autre oeil, à la faveur de nouvelles recherches et des changements advenus récemment dans le champ social et politique. J'ai été surprise de constater à quel point j'avais mis longtemps à percevoir ce qui, avec le recul, semble pourtant évident : la voix de l'éthique du care est une voix humaine, et le fait de l'avoir qualifiée de féminine pose problème. »
Contre une hiérarchisation binaire du féminin et du masculin, ce livre développe une éthique de résistance et de libération, destinée à tous. De Greta Thunberg à Spike Lee, des femmes qui avortent aux jeunes filles qui se rebellent, Carol Gilligan analyse les discours les plus subversifs de notre temps et inscrit définitivement son oeuvre dans notre XXI siècle.25 prêts
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LCPLe viol redéfini : vers l'égalité contre le consentement
Catharine a. Mackinnon
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- 9782080438904
Lorsque l'on parle de violences sexuelles, la notion de consentement est partout. De nombreux pays l'ont même intégrée dans la loi : un viol y est alors avant tout défini comme un acte sexuel auquel la victime « n'a pas consenti ». Pour la juriste américaine Catharine A. MacKinnon, ce concept est inopérant, voire hors sujet dans un monde traversé par l'inégalité de genre. Est-on réellement libre de dire « oui » ou « non » lorsqu'il existe des rapports sociaux de domination et de subordination fondés sur le sexe ?
En France, le sujet est sur la table : de Vanessa Springora à Adèle Haenel, nombreuses sont les femmes qui prennent la parole afin de mettre en lumière les limites du consentement pour caractériser les violences sexuelles.
Se fondant sur une analyse approfondie et comparée de la jurisprudence française, américaine et internationale, MacKinnon propose un changement de perspective. Plus qu'un acte sexuel non consensuel, le viol doit être considéré comme un crime d'inégalité de genre lorsque cette inégalité - souvent ajoutée à la race, à l'âge et à d'autres inégalités de statut social - est utilisée comme moyen de coercition. Intégrer l'inégalité en tant que source de contrainte dans la définition juridique du viol, plutôt que d'exiger des preuves qu'un acte sexuel soit non consensuel, voilà le projet de ce livre ambitieux, qui propose une réforme du Code pénal et ouvre la voie à une utilisation plus efficace et à une meilleure prise en compte des inégalités dans la loi - premier pas indispensable pour aboutir à une véritable liberté sexuelle.25 prêts
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LCPL'empire du moindre mal ; essai sur la civilisation libérale
Jean-claude Michéa
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- 9782081323018
L'ambition du libéralisme est d'instituer la moins mauvaise société possible, celle qui doit protéger l'humanité de sa folie idéologique.
Pour ses partisans, c'est la volonté d'instituer le règne du Bien qui est à l'origine de tous les maux accablant le genre humain. C'est en ce sens que le libéralisme doit être compris, et se comprend lui-même, comme la politique du moindre mal. Il fait donc preuve d'un pessimisme profond quant à l'aptitude des hommes à édifier un monde décent. Cette critique de la " tyrannie du Bien " a un prix. N'exigeant rien de ses membres, cette société fonctionne d'autant mieux quand chaque individu se consacre à ses désirs particuliers sans céder à la tentation morale.
Comment expliquer alors que cette doctrine, à mesure que son ombre s'étend sur la terre, reprenne, un à un, tous les traits de son plus vieil ennemi, le meilleur des mondes, jusqu'à se donner, à son tour, pour objectif final la création d'un homme nouveau ? Ce livre décrit ce processus, et son aboutissement, tant dans sa version économiste, centrée sur le Marché et traditionnellement privilégiée par la " Droite ", que dans sa version culturelle, centrée sur le Droit, et dont la défense est désormais la seule raison d'être de la " Gauche ".
Il saisit admirablement la logique libérale dans le déploiement de son unité originelle tout en élaborant les fondements d'une société décente coïncidant avec la défense de l'humanité elle-même. D'une densité et d'une ambition exceptionnelles, il redonne toute sa place à la figure de l'homme révolté à un moment où beaucoup la souhaiteraient voir disparaître.25 prêts
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LCPSuperfaible : Penser au XXIe siècle
Laurent de Sutter
- Climats
- 9782080433138
« Nous sommes devenus superforts. Rien ne peut nous résister : la plus grande oeuvre d'art, l'action la plus héroïque, l'entreprise la plus noble, la figure la plus impeccable elles ne le sont que pour autant que nous le voulions bien. Chacun d'entre nous, partout dans le monde, et quoi qu'il en soit de sa richesse ou de sa pauvreté, de sa culture ou de son ignorance, nous sommes plus forts que tout. La superforce est la condition contemporaine de l'être humain. Pour nous, humains du XXI siècle, plus de réalité qui ne soit bornée par un Oui, mais. Qui, aujourd'hui, sauf un abruti ou un niais, oserait dire qu'il n'est pas critique ? Qu'il ou elle n'a pas d'esprit critique ? La raison moderne, la raison critique, parce qu'elle est d'abord une interrogation sur elle-même, comme l'avait dit Emmanuel Kant, ne peut connaître d'autre limite ni d'autre alternative qu'elle-même. De sorte qu'elle a fini par dévorer la totalité du champ du pensable.
Il est temps de faire le point sur le programme critique et de se poser la question de ce qu'il a laissé de côté. Et la réponse que je propose est : il a laissé de côté le futur. Il n'y a pas d'après de la critique, parce que l'idéal de la critique est le champ de ruine où survivrait une luciole, où pousserait une pâquerette. »
Dans ce livre-étendard d'une génération nouvelle, scintillant d'idées, d'arguments et d'exemples, Laurent de Sutter appelle à renouer avec le sens du futur, à quitter le mode du « oui, mais » pour épouser celui du « et si », à redevenir superfaibles et libres à nouveau.25 prêts
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LCPIndécence urbaine
Guillaume Faburel
- Climats
- 9782080275288
Les grandes villes sont responsables des crises majeures de notre temps. Elles imposent des rapports consuméristes et productivistes au monde sans offrir en retour une écologie à la hauteur de la dévastation orchestrée par l'idéologie urbaine. L'équivalent d'une ville comme New York sort de terre tous les mois dans le monde. Les cent premières villes de France ont trois jours d'autonomie alimentaire. Les métropoles deviennent des fournaises. Et le sentiment de leur invivabilité prévaut chaque jour davantage.
Pour enrayer ce mouvement mortifère, il ne s'agit pas seulement de changer de civilisation, mais de changer ce qu'est la civilisation, de développer la recherche d'autonomie comme mode de vie, dans ce qu'elle recrée de proximité et de solidarités, en faisant le choix d'une autre abondance, celle de la vie. Le monde d'après est là.
Paysanneries revivifiant les ruralités par une agriculture non prédatrice, redéploiement de l'artisanat, multiplication des lieux d'expérimentation, redécouverte de savoirs aujourd'hui discrédités, réappropriation de l'ingéniosité libératrice des individus et des collectifs : tel est aujourd'hui le fondement révolutionnaire d'un nouveau pacte avec le vivant.25 prêts
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LCPLa religion du capital
Paul Lafargue
- Climats
- Romans
- 9782081472877
La Religion du Capital, farce savoureuse de l'auteur du Droit à la paresse publiée pour la première fois en 1887, est le compte-rendu fictif d'un congrès international tenu à Londres, au cours duquel les représentants les plus éminents de la bourgeoisie rédigent les Actes d'une nouvelle religion pour ce Chaos qu'ils ont créé et ont décidé d'appeler «Monde civilisé».
«Je crois au Capital qui gouverne la matière et l'esprit ;
Je crois au Profit, son fils très légitime, et au Crédit,
le Saint-Esprit, qui procède de lui et est adoré conjointement ;
Je crois au Grand-Livre de la Dette publique, qui garantit
le Capital des risques du commerce, de l'industrie et de l'usure ;
Je crois à la Propriété individuelle, fruit du travail des autres, et à sa durée jusqu'à la fin des siècles ;
Je crois à l'Éternité du Salariat qui débarrasse le travailleur des soucis de la propriété.
Amen.»25 prêts
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LCPLe complexe d'Orphée ; la gauche, les gens ordinaires et la religion du progrès
Jean-claude Michéa
- Climats
- 9782081322042
Semblable au pauvre Orphée, le nouvel Adam libéral est condamné à gravir le sentier escarpé du « Progrès » sans jamais pouvoir s'autoriser le moindre regard en arrière.
Voudrait-il enfreindre ce tabou - « c'était mieux avant » - qu'il se verrait automatiquement relégué au rang de Beauf, d'extrémiste, de réactionnaire, tant les valeurs des gens ordinaires sont condamnées à n'être plus que l'expression d'un impardonnable « populisme ».
C'est que Gauche et Droite ont rallié le mythe originel de la pensée capitaliste : cette anthropologie noire qui fait de l'homme un égoïste par nature. La première tient tout jugement moral pour une discrimination potentielle, la seconde pour l'expression d'une préférence strictement privée.
Fort de cette impossible limite, le capitalisme prospère, faisant spectacle des critiques censées le remettre en cause. Comment s'est opérée cette double césure morale et politique ? Comment la gauche a-t-elle abandonné l'ambition d'une société décente qui était celle des premiers socialistes ? En un mot, comment le loup libéral est-il entré dans la bergerie socialiste ? Voici quelques-unes des questions qu'explore Jean-Claude Michéa dans cet essai scintillant, nourri d'histoire, d'anthropologie et de philosophie.
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LCPL'enseignement de l'ignorance et ses conditions modernes
Jean-claude Michéa
- Climats
- 9782081323100
En dépit des efforts de la propagande officielle, il est devenu difficile, aujourd'hui, de continuer à dissimuler le déclin continu de l'intelligence critique et du sens de la langue auquel ont conduit les réformes scolaires imposées, depuis trente ans, par la classe dominante et ses experts en " sciences de l'éducation ".
Le grand public est cependant tenté de voir dans ce déclin un simple échec des réformes mises en oeuvre. L'idée lui vient encore assez peu que la production de ces effets est devenue progressivement la fonction première des réformes et que celles-ci sont donc en passe d'atteindre leur objectif véritable: la formation des individus qui, à un titre ou à un autre, devront être engagés dans la grande guerre économique mondiale du XXIe siècle. Cette hypothèse, que certains trouveront invraisemblable, conduit à poser deux questions.
Quelle étrange logique pousse les sociétés modernes, à partir d'un certain seuil de leur développement, à détruire les acquis les plus émancipateurs de la modernité elle-même ? Quel mystérieux hasard à répétition fait que ce sont toujours les révolutions culturelles accomplies par la Gauche qui permettent au capitalisme moderne d'opérer ses plus grands bonds en avant ?25 prêts
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LCPVivre comme un prince
Henry David Thoreau
- Climats
- 9782081461055
Lorsque Henry David Thoreau écrit ses premiers essais, jamais traduits en français jusqu'à ce jour, il a dix-sept ans. Le premier d'entre eux, « Suivre la mode », date de 1834 : Thoreau vient d'entrer à l'université de Harvard pour y étudier la rhétorique, le Nouveau Testament, la philosophie et les sciences grâce à une bourse. Il y rencontrera plus tard Ralph Waldo Emerson, qui deviendra son ami, puis son mentor. En 1837, l'année de l'essai « Barbarie et civilisation » qui clôt ce volume, Thoreau est encore seul mais déjà déterminé, selon les mots de Michel Onfray, à « refuser les fausses valeurs de la civilisation : la mode, l'argent, les honneurs, les richesses, le pouvoir, la réputation, les villes, l'art, l'intellectualisme, le succès, les mondanités ; et à vouloir les vraies valeurs de la nature : la simplicité, la vérité, la justice, la sobriété, le génie, le sublime, la volonté, l'imagination, la vie ».
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LCPOrwell anarchiste tory ; à propos de 1984 ; Orwell, la gauche et la double pensée
Jean-claude Michéa
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- Essais
- 9782080240279
Anarchiste tory, c'est-à-dire anarchiste conservateur, c'est ainsi que George Orwell se présentait parfois, lorsqu'il était invité à se définir politiquement. Mais suffit-il qu'une position politique soit inclassable pour être incohérente ? Cet essai s'efforce précisément d'établir qu'il est possible d'être l'un des analystes les plus lucides de l'oppression totalitaire sans renoncer en rien à la critique radicale de l'ordre capitaliste ; que l'on peut être à la fois un défenseur intransigeant de l'égalité sans souscrire aux illusions « progressistes » et « modernistes » au nom desquelles s'accomplit désormais la destruction du monde.
En établissant la cohérence réelle de cette pensée supposée inclassable, cet essai met en évidence quelques-unes des conditions de cette indispensable critique moderne de la modernité, dont George Orwell est le plus négligé des précurseurs.25 prêts
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LCPNos vies en séries ; les séries, une nouvelle école de philosophie
Sandra Laugier
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- Essais
- 9782081496590
Les séries ont tout changé : nos loisirs, nos vies, notre rapport à la culture. La « sériephilie » que ces grands récits du XXIe siècle suscitent le prouve : elles sont le coeur de la culture populaire aujourd'hui. Pour Sandra Laugier, fan parmi les fans, elles produisent également une philosophie nouvelle - non pas une philosophie des séries, mais de véritables oeuvres de pensée. Aux ressorts traditionnels de la fiction (romans, films) -
identification à des personnages, représentations du monde -, la série oppose l'attachement, le care qu'elle suscite chez le spectateur. Aux stéréotypes de genre, elle substitue nombre d'individus singuliers, souvent des héroïnes, aux prises avec les épreuves de la vie ordinaire. En lieu et place de morale traditionnelle, elle bâtit un répertoire de situations, d'expériences et de formes de vie ; elle élabore une compétence du spectateur. Les séries sont le lieu d'une nouvelle conversation démocratique, telle est la thèse radicale de ce livre-somme de Sandra Laugier, pionnière en philosophie de l'étude des séries et du care en France.25 prêts
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LCPOrwell éducateur
Jean-claude Michéa
- Climats
- Essais
- 9782080240316
« Mon intention était de mettre à disposition du lecteur une sorte de boîte à outils philosophique, une cohérence suffisante pour autoriser un démontage élémentaire de l'Imaginaire capitaliste, tel qu'il domine à présent une part croissante de nos esprits.
L'idée, en effet, selon laquelle il serait possible de déconstruire l'emprise étouffante que l'Économie et la Technique modernes exercent sur notre vie quotidienne, sans procéder en parallèle à une décontamination systématique de nos imaginaires individuels, me paraît, à la lumière de décennies d'aventures politiques dont l'échec était programmé, définitivement naïve et utopique [...]. On le voit, il s'agissait moins, dans cet essai, d>exposer la philosophie politique de George Orwell dans sa vérité historique, que d'en mettre à l'épreuve les catégories fondamentales pour essayer de penser, aussi précisément que possible, le cours présent des choses et ce vers quoi il nous emporte. Tel est, je crois, l'usage le plus fidèle des leçons d'un éducateur. »25 prêts
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LCPLe plus beau but était une passe ; écrits sur le football
Jean-claude Michéa
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- Essais
- 9782081443877
Nouvelle édition
« Le football s'est progressivement transformé en sport business et en sport spectacle, où les valeurs traditionnelles du beau jeu et du fairplay sont en voie de disparition parce qu'elles ne sont pas rentables. Il est certain, en effet, qu'aux yeux des classes dominantes l'industrie du football représente un élément décisif du soft power, ou de ce contrôle du temps de cerveau disponible destiné à faire passer l'amère potion libérale. Au même titre, là encore, que l'industrie de la mode, l'univers numérique ou celui de la world music et de ses concerts géants. Avec, toutefois, cette différence notable qu'il est à peu près impossible d'exercer le moindre regard critique sur la dynamique du capitalisme en se situant, par exemple, à l'intérieur du monde de la mode - puisque celle-ci ne constitue que le commentaire poétique de cette dynamique déshumanisante. Alors que l'univers du football offre encore un certain nombre de prises à une vision non capitaliste de la vie. »25 prêts
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LCPLettre sur le pouvoir d'écrire
Claude-edmonde Magny
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- 9782081326828
En février 1943, Claude-Edmonde Magny écrit cette Lettre sur le pouvoir d'écrire à Jorge Semprún. Dans son « homélie » adressée au « jeune poète », elle explique avec force en quoi consiste le pouvoir d'écrire : « Écrire est une action grave, qui ne laisse pas indemne celui qui la pratique. Une fois engagé dans cette voie, il n'est pas de retour en arrière qui soit possible - pas plus d'ailleurs que lorsqu'on est engagé dans un progrès spirituel quelconque. » Elle conclut : « Mon cher Jorge, je ne saurais trop vous conseiller de réfléchir avant de vous consacrer tout entier à un exercice si vain, si dangereux, et qui mesure si implacablement le degré de réalité spirituelle auquel il a été donné à l'homme de parvenir. »
Jorge Semprún ne lira cette lettre que deux ans plus tard, en 1945, à son retour de Buchenwald. Elle l'accompagnera sa vie durant.
Adaptation Studio Flammarion25 prêts
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LCPHérétiques
Gilbert Keith Chesterton
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- 9782081320314
En 1905, à trente et un ans, Gilbert Keith Chesterton réunit en un volume les articles qu'il a donnés au Daily News pendant trois ans. Ce livre, Hérétiques, allait faire l'effet d'un « coup de vent dans une pièce mal aérée ». Chesterton y attaque les maux de la modernité : la croyance au progrès, le scepticisme, le déterminisme et les paroles creuses en tous genres. Ses contemporains - Rudyard Kipling, George Bernard Shaw, H.G. Wells - sont copieusement malmenés, mais avec tout l'esprit d'un homme lucide et plein d'humour, à qui il est par conséquent égal de parler sérieusement de religion...
Valery Larbaud, qui lui rendit visite en Angleterre, devait laisser un portrait inoubliable de celui qu'on surnommait « le prince du paradoxe » : un géant, oscillant entre l'enfance et la sagesse, à qui il tombait des allumettes des cheveux lorsqu'il secouait la tête. C'est la voix de ce géant, tonitruante et espiègle, que ce livre donne à entendre.
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LCPLe loup dans la bergerie ; qui commence par Kouchner finit toujours par Macron
Jean-claude Michéa
- Climats
- Essais
- 9782081472853
Au rythme où progresse le brave new world libéral - synthèse programmée de Brazil, de Mad Max et de l'esprit calculateur des Thénardier -, si aucun mouvement populaire autonome, capable d'agir collectivement à l'échelle mondiale, ne se dessine rapidement à l'horizon (j'entends ici par «autonome» un mouvement qui ne serait plus soumis à l'hégémonie idéologique et électorale de ces mouvements «progressistes» qui ne défendent plus que les seuls intérêts culturels des nouvelles classes moyennes des grandes métropoles du globe, autrement dit, ceux d'un peu moins de 15 % de l'humanité), alors le jour n'est malheureusement plus très éloigné où il ne restera presque rien à protéger des griffes du loup dans la vieille bergerie humaine. Mais n'est-ce pas, au fond, ce que Marx lui-même soulignait déjà dans le célèbre chapitre du Capital consacré à la «journée de travail»? «Dans sa pulsion aveugle et démesurée, écrivait-il ainsi, dans sa fringale de surtravail digne d'un loup-garou, le Capital ne doit pas seulement transgresser toutes les limites morales, mais également les limites naturelles les plus extrêmes.» Les intellectuels de gauche n'ont désormais plus aucune excuse.
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LCPFaire la morale aux robots ; une introduction à l'éthique des algorithmes
Martin Gibert
- Climats
- Essais
- 9782080251121
Une voiture pilotée par une intelligence artificielle est face à un choix tragique : pour éviter un enfant qui traverse la route, elle doit écraser un vieillard sur le bas-côté. Que faire, qui sauver dans l'urgence ? Voilà un dilemme qui rappelle la fameuse expérience de pensée du tramway, et qui illustre les enjeux moraux de l'intelligence artificielle.
Comment programmer nos robots - de transport, militaires, sexuels ou conversationnels - pour qu'ils prennent les bonnes décisions lorsqu'ils sont confrontés à des choix ? Quelle morale pour les robots ? Y en a-t-il, comme nous, de bons et de mauvais ?
S'intéresser à l'éthique des algorithmes, c'est plonger au coeur de nos différentes intuitions et théories morales, questionner nos biais et préjugés, mais aussi explorer un nouveau domaine de la
philosophie, expliqué avec clarté et humour par Martin Gibert, chercheur en éthique de l'intelligence artificielle.25 prêts
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LCPLe manifeste de 1971 ; l'avenir de la société industrielle
Théodore Kaczynski
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- 9782081326040
Les États-Unis l'appelaient « Unabomber ». De 1978 à 1996, il a défié le FBI et la CIA qui mirent sa tête à prix pour un million de dollars. Pendant dix-huit ans, Kaczynski a envoyé par la poste des colis piégés à des professeurs d'université, des vendeurs d'ordinateurs, des patrons de compagnies aériennes... Bilan : 3 morts et 23 blessés. En 1995, il obtient sous la menace la publication dans le Washington Post et dans le New York Times d'un manifeste intitulé L'Avenir de la société industrielle. En 1996, il est finalement arrêté grâce à son frère qui reconnaît dans le Manifeste de 1971 l'esquisse de ce texte. Influencé par les travaux de Jacques Ellul, Theodore Kaczynski voit dans la technologie « une force sociale plus puissante que le désir de liberté » et, diagnostiquant « l'impossibilité de réformer le complexe industrialo-technologique », appelle à sa destruction pure et simple. La folie, la radicalité de ses propos et de ses actes ne disqualifient pas pour autant l'évidence révolutionnairement incorrecte des deux textes contenus dans ce volume : Le Manifeste de 1971, inédit en français, et L'Avenir de la société industrielle. Ils sont préfacés et annotés par Jean-Marie Apostolidès, qui fut le premier en France à faire connaître les écrits de Theodore Kaczynski.
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LCPLa société intégrale
Cédric Lagandré
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- 9782081321274
Nous partageons malgré nous avec les totalitarismes le rêve utopique d'une sociabilité pure, d'une société intégrale et sans histoire, dans les deux sens du terme.
Jamais les sociétés ne se montrèrent moins violentes et plus dociles, et jamais pourtant la tranquillité, et la police qui la garantit, ne furent à ce point désirées. Le totalitarisme s'assignait pour but de produire un corps social intégral, parfaitement soudé, saturé de coutures, c'est-à-dire une société sans sujets, sans conflit ni diversité, immédiatement mobilisable dans son intégralité. Or, c'est à certains égards ce même but que la société de contrôle à laquelle nous consentons quotidiennement est tentée, en vertu de sa structure propre, de poursuivre.
De quelle anormalité nous sommes-nous accommodés ? Quelle est la bizarrerie de notre normalité ? Quel sera l'inouï sous lequel les temps futurs, s'il y en a, percevront les temps actuels ?25 prêts
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LCPL'esprit des lieux
Alain Monnier
- Climats
- Essais
- 9782081483699
L'émotion liée aux lieux est singulière par sa force, par sa manière d'envahir, de submerger ; elle n'est pas passagère, elle dure et arrête le pas du promeneur aussi sûrement que l'obstacle sur le chemin. Elle oblige à la pause. À réfléchir. À faire corps. Elle ne ressemble à aucune des émotions de la vie quotidienne, même si elle n'est pas étrangère au saisissement esthétique, à l'engouement, au trouble mystique ou à l'intuition politique, voire à la nostalgie, au repli sur soi ou au dépit romantique.
Cette émotion a peu à voir avec le paysage, le site ou même la conscience du territoire. Ses racines sont plutôt à chercher dans la permanence du lieu, dans son immobilisme face au temps qui passe. Mais il faut aussi que quelque événement inouï ait eu lieu dans ce paysage. Il faut pouvoir se dire « ça s'est passé là ». Là où je suis maintenant. Devant ce muret de pierres, sur ce chemin de ronde, dans cette pièce décrépite. « Ça s'est passé là » est le sésame. Ensuite, il suffit de se convaincre que le jour faiblissait avec les mêmes couleurs, que le bruissement du ruisseau emplissait pareillement la campagne, que le soleil mordait tout autant la clairière, que la façade du château s'ouvrait sur la même rue...25 prêts
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