Blancheville, années 1950, baie de Somme. Michel vient d'avoir son baccalauréat. Du haut de l'orgue de l'église, il tombe sous le charme d'Annabel, une aristocrate anglo-vietnamienne à la beauté envoûtante.
Curieux de faire la connaissance de celle qui a loué la « maison de la falaise » - lieu hanté, selon la rumeur villageoise -, il guide les déménageurs venus livrer un piano jusqu'au pas de sa porte. De discussions en promenades, de confidences en anecdotes, Michel et Annabel arpentent la lande et les falaises de Blancheville... jusqu'à l'apparition d'une Bentley noire sur les routes crayeuses du bord de mer. Cet été qui commence dans le coeur de Michel sera celui de tous les ravissements et de tous les dangers.
Empreint de candeur et de mystère, nourri d'inspirations poétiques, de Baudelaire à Emily Dickinson, Tendres ténèbres est un conte cruel et lumineux sur les passions dévorantes.
À paraître
25 prêts - 3650 joursMarc Montroy, journaliste à L'Écologue, se rend à Hopewell en Virginie, la « capitale de la chimie », pour enquêter sur le scandale du chlordécone, aussi appelé Kepone. Il y rencontre le Pr Ashland, qui l'encourage à orienter ses investigations du côté de Farma, société basée officiellement au Brésil et dirigée officieusement depuis les Antilles françaises.
Apprenant que son père, Célio, est atteint d'un cancer, Marc rentre précipitamment en Guadeloupe. Célio est persuadé que sa maladie est due au chlordécone. Utilisé de 1972 à 1995, ce pesticide a pollué des terres et des eaux à la biodiversité unique. Max, l'ami indépendantiste de Célio, voit là l'oeuvre des Békés qui, non contents de posséder les richesses des îles, s'en sont pris une fois de plus aux descendants d'esclaves.
Alors que Marc pense rédiger un simple article relatant un écocide passé, des morts violentes en lien avec son enquête surviennent. Avec Max, tout aussi décidé à découvrir la vérité, ils sont loin d'imaginer l'engrenage infernal dans lequel ils viennent de tomber.
En brassant les eaux troubles du scandale lié au chlordécone, Kepone nous offre une plongée vertigineuse dans les grands courants contestataires de nos sociétés. C'est aussi un thriller haletant et savamment documenté.
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Pendant ces six cent douze jours, le silence et l'obscurité ont été mes seuls amis. Presque les seuls.
Victor, dix-sept ans, vit depuis quelques années chez sa grand-mère maternelle, Ma, dont la gouaille vindicative cache l'amour qu'elle lui porte. Un simple geste a fait basculer leur vie : une porte fermée à double tour quand Victor était âgé de six ans et sa soeur Amandine de neuf ans.
Habitués à subir la colère de leur mère, les deux enfants pensent ce jour-là l'avoir contrariée sans raison et n'y prêtent guère attention. Mais quand Victor insiste pour qu'ils sortent de la pièce, sa mère répond qu'elle ne veut plus les voir, sa soeur et lui. L'enfer commence alors.
À double tour est un roman noir qui nous tient en haleine et nous révolte. C'est aussi une histoire bouleversante, celle de l'émouvante reconstruction de deux êtres cabossés par la vie.
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Je suis Karelle Dia, congolaise, enfant de la République française, éloquente, forte en gueule, que mon courage soit mon talent.
Née d'un Ougandais et d'une Congolaise, Karelle a huit ans lorsque la guerre éclate à Kinshasa. Mère et fille se réfugient en France, pays de liberté, pour y vivre en paix. À ce premier exil du coeur, s'ajoute bientôt la difficulté et l'angoisse de se reconstruire et de se faire accepter.
Animées par cette fierté et cette dignité qui font leur grandeur d'âme, elles s'arment de courage. Il faut les connaître ces hôtels insalubres, où l'on fait son beurre sur le dos de la misère humaine. Il faut les endurer ces sinistres coups du sort, sans rien céder de ses rêves. Karelle en fera l'expérience. Et de ses combats naîtra la plus éclatante des victoires.
Avec Les Chemins d'exil et de lumière Céline Lapertot continue d'explorer avec justesse et pugnacité la veine sociale qui caractérise son oeuvre. Inspirée de la vie d'une de ses élèves, l'auteure nous livre le roman d'une femme affrontant son destin pour mieux éblouir le monde de sa lumière.
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A Bali, Hannah Springer, 38 ans, au point mort dans sa vie, fuit son ennui existentiel lorsqu'elle apprend le décès brutal de sa mère, Magda Springer. Mère et fille fâchées ne s'étaient pas vues depuis 20 ans. De retour à Paris, bien résolue à comprendre les causes de sa mort, Hannah fouille le passé familial et fait une découverte qui va bouleverser sa vie.
Près d'un siècle plus tôt, Walter Spies, un jeune artiste allemand, en quête de liberté, fuit son pays et s'installe à Bali. Là-bas, il va peindre ses plus belles oeuvres.
Qu'est devenu le Lac au miroir, ce tableau disparu de Walter Spies, qu'enfant, Hannah admirait sur le mur de sa chambre ? Et si un lien unissait le destin de ce peintre iconoclaste et celui de la famille Springer ?
Commence alors pour Hannah un voyage à la recherche de ses origines, qui l'emporte dans une traversée du XXe siècle, entre la France, l'Allemagne et Bali.
Ce premier roman offre une méditation singulière et émouvante sur la mémoire familiale et la relation mère-fille. Mais c'est avant tout une ode à la liberté, et la célébration d'un plaisir de vivre retrouvé et des pouvoirs magiques de l'art.
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Dans les brefs récits qui composent Mythologies, Gonçalo M. Tavares explore un nouvel univers d'une perturbante étrangeté, mêlant légendes archaïques, fables revisitées, contes cruels et drolatiques, visions allégoriques et cauchemardesques. D'un humour noir et acéré, cet opus venimeux nous plonge dans un imaginaire délicieusement incongru. Avec les Hommes-à-la-Tête-près-du-Sol, l'Autruche, le Chasseur, la petite Anastasia, l'Homme-à-la-BoucheOuverte, la Femme-Sans-Tête et tant d'autres, le génial auteur portugais esquisse une mythologie du XXIe siècle qui interroge la violence et la déraison de l'être humain, sa fascination pour la technique et les machines, les liens du sang, la trahison, la peur, la liberté...
Sous les yeux du lecteur, tout à la fois décontenancé et fasciné, prend forme un nouveau cycle qui pourrait bien s'étendre à l'infini. Dominique Nédellec, traducteur et Prix Laure Bataillon 2021 .
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Troll pour Spartacus Analytics, société au service du parti populiste Vox populi, Simon Kaas est un jeune homme en colère. Pur produit d'une génération biberonnée au virtuel, Simon a grandi avec la doctrine du national-consumérisme et la réécriture du roman national, instruments d'un pouvoir qui ne saurait souffrir la moindre critique. C'est au nom de ces valeurs nationales fantasmées que Simon assiste à la mise au ban d'historiens, comme son père, et à l'ascension fulgurante de sa mère, célèbre actrice d'une série policière ultra-violente. À défaut de remonter le temps, Simon va dérouler le fil intime de sa mémoire et tenter de comprendre comment tout a basculé.
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Quand, chaque matin, tu te levais sans rechigner pour te coucher, chaque nuit, sans soupirer, tu te brisais ; tu perdais les étincelles qui avaient forgé tes rêves. Et ce, dans l'espoir que tes enfants puissent atteindre un environnement social qui t'était inaccessible. Tu t'acharnais à vouloir leur bâtir la vie que tu aurais désiré avoir. Tu te donnais du mal pour leur offrir une éducation différente de celle qui avait été la tienne, au moyen d'un travail qui t'asservissait. Tu sais, je déteste l'argent qui t'a dominé. Je le hais davantage depuis que j'en ai. À présent que je me trouve là où tu as toujours souhaité que je sois, l'existence est devenue d'un ennui ! La petite bourgeoisie est un milieu fastidieux, oui. J'aurais aimé que tu le saches.
Voici le portrait d'un père, émigré kurde venu s'établir dans les corons belges. Des champs de coton d'Anatolie aux chantiers de construction en Europe, en passant par la petite épicerie familiale et les vacances au pays, les souvenirs de ce père et de sa fille se confondent et se répondent. D'une émotion rare, qui séduit par son élégance, sa pudeur et sa noblesse, Petite, je disais que je voulais me marier avec toi parvient à personnifier la bonté et à donner chair à la dignité.
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Jana brûlait de dire son nom, Zorka, vous connaissiez Zorka, c'est bien ça ? Mais dire son nom maintenant, à voix haute, après tant d'années d'efforts pour le taire, aurait été aussi bizarre que le prétendu cauchemar de cet homme. Qui plus est, Jana n'avait aucune patience pour les énigmes venant d'un homme. Il y avait toujours une condition au suspense, et l'anticipation était aussi finement nauséabonde qu'un filet de salive que l'on fait lentement dégouliner de la bouche, et la révélation ne révélait généralement rien de plus que le privilège réservé aux hommes de retenir des informations. Même s'il connaissait effectivement Zorka, cela ne la concernait plus. Que ce soient cette information, l'existence de Zorka ou les jetons de jeu que l'homme entrechoquait dans la paume de sa formulation, rien de tout cela ne la concernait. Pensait-il faire d'elle une petite fille en mentionnant la Malá Narcis ? Elle aurait voulu lui dire que jamais de sa vie elle n'avait été une petite fille, et qu'elle ne comptait pas le devenir aujourd'hui.
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Une lettre de Manon. Cette conne, elle refusait de lui écrire des mails. Elle disait que c'était de la faute de la technologie, de son accélération démente si on en était là : en enfer.
Manon, journaliste à l'AFP, et Esteban, photographe et agent secret, vivent un amour passionnel et toxique. À la suite des attentats du Bataclan, Esteban est envoyé en mission contre Isis. La surveillance dont Manon fait l'objet ainsi que la peur de perdre l'homme qu'elle aime la poussent à se révolter contre l'hypocrisie du monde et ses valeurs consuméristes. Elle décide de partir en Bulgarie, dans les forêts du grand Balkan. C'est compter sans les ingérences étrangères qui oeuvrent à l'insu de Manon et d'Esteban, car ce voyage va les précipiter dans un engrenage dont nul ne sortira indemne...
Rouge cendre est à la fois un roman d'espionnage envoûtant et un thriller sentimental palpitant.
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Depuis les coupes budgétaires liées à la crise, la commissaire Priya Dharmesh et Ziad, son jeune lieutenant, ne savent plus où donner de la tête... Appelés par le vigile de Pouledor, une usine agro-alimentaire spécialisée dans l'élevage de poussins, ils découvrent le corps d'un nourrisson, celui du fils du directeur. Leurs soupçons se portent alors sur la baby-sitter, Lorie, qui a disparu. Se pourrait-il que la jeune femme, une militante active de la cause animale, soit celle qui se surnomme « la fille du boucher » ?
Pour couronner le tout, Priya est obligée d'intégrer dans son équipe Marc Ober, auteur de romances à succès. Son supérieur « Le Boss » a accepté un partenariat lucratif avec Témoin Numéro 1, une entreprise américaine qui propose à ses candidats une immersion totale dans une enquête. Il y voit l'occasion de renflouer les caisses de la police et de fournir à Priya les moyens qui lui manquent. Le temps presse, car la fille du boucher est loin d'avoir commis son dernier crime...
Priya, La fille du boucher est un polar incisif, mordant, saignant.
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Nous nous étions promis de n'être que des amants. Que nos vies resteraient belles et ordonnées. Que nos amours seraient respectées. Que des amants, parce qu'il est des gens destinés à s'unir pour la vie. Que nous n'en étions pas. Que des amants, parce que nos corps se trouvaient bien ensemble, ne voyaient aucune raison de s'en passer. Que des amants parce que tu vois, déjà demain, je suis si loin.
Hélène n'est pas encore mariée ni mère lorsqu'elle rencontre son amant, un homme de scène. De la naissance d'une liaison à la prise de conscience d'une passion, cette excroissance amoureuse, gracieuse parce que légère, intense parce qu'éphémère, devient le refuge d'une histoire sans avenir.
Avec pudeur et justesse, Restons bons amants est à la fois un hommage aux aimés, à la force d'être femme et au vertige que nous procurent les amours interdites.
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Yoram Leker est l'un des descendants du « train Kasztner ». Rezs"o Kasztner, pour certains, c'est l'homme qui a vendu son âme au diable. Pour d'autres, c'est un héros : ils ne lui doivent rien de moins que la vie.
L'Âme au diable prend comme fil rouge l'affaire Kasztner, du nom de celui qui parvint à sauver 1684 juifs quand les déportations commencèrent en 1944 en Hongrie et qui fut condamné plus tard en Israël pour l'avoir fait.
Avec humour et truculence, le narrateur déroule une saga familiale foisonnante sur plusieurs générations. Qu'il s'agisse de sa mère, l'exubérante Csillu, rescapée de Bergen-Belsen, ou de Tamàs, le cousin « à la mode de Kolozsvar », éternel optimiste devant l'inéluctable, les personnages de Yoram Leker symbolisent la vie dans toute ce qu'elle a de tragique et de merveilleux, à la manière des grands contes yiddish.
Yoram Leker est né à Tel-Aviv en 1960 d'un père autrichien ayant fui l'Anschluss et d'une mère déportée à Bergen-Belsen et passagère du « train Kasztner ». Avocat au Barreau de Paris, spécialiste en droit de la propriété intellectuelle et assistant à la Cour Pénale Internationale, Yoram Leker est aussi l'auteur aux Belles Lettres de 3 ouvrages humoristiques, dont Fuyez le guide qui lui a valu la qualification « d'héritier putatif de Pierre Desproges ». L'Âme au diable est son premier roman.
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Premier roman d'Árpád Kun, Nord Bonheur est l'histoire d'Aimé Gbédo, alias Aimé Billion, un homme qui « après une vie entière sans chez soi, rentre enfin chez lui, vers l'inconnu ».
Ce conte de fée contemporain, que l'auteur tisse à la manière d'un griot, entre le Bénin et la Norvège, met en scène un homme en quête de lui-même et une jeune femme prisonnière de son corps que l'amour parvient à révéler et à libérer.
C'est le constat - difficile et amer - de ce qu'avoir un corps meurtri veut dire, mais aussi de cet espoir et cet élan vital si précieux qui sommeillent en nous. C'est cette vérité, toute simple, que tant qu'il existe quelqu'un à nos côtés, rien n'est perdu pour donner un sens à sa vie.
Un roman initiatique inspiré de faits réels, un récit foisonnant d'histoires et d'humour.
Árpád Kun est né en 1965 en Hongrie. Diplômé de l'Université de Budapest et de Paris la Sorbonne, il a enseigné l'histoire de la peinture à Budapest, écrit des scénarios de séries télévisées et travaillé comme lecteur d'université à Bordeaux entre 2003 et 2005. Depuis 2006, il vit en Norvège et travaille en tant qu'aide-soignant à domicile pour les personnes âgées. Il est l'auteur de Nord Bonheur, prix Aegon 2014, d'un autre roman, de quatre volumes de poésie, et d'un recueil de nouvelles.
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Ce qu'il nous faut de remords et d'espérance est la chronique d'une tragédie politique, sociale et familiale. Ses personnages sont le miroir de nos haines mais aussi de notre résilience et de notre capacité à nous dresser face à l'injustice. À l'heure où les réseaux sociaux servent de catalyseurs aux jugements hâtifs et de simulacre de vérité à l'opinion publique, l'auteur nous met en garde contre nos propres dérives, en appelant à notre humanité. C'est aussi un livre de tous les combats et de toutes les victimes, qu'il s'agisse d'abus sexuels ou de délits de mauvaise gueule.
Céline Lapertot mène avec un souffle romanesque magistral cette tragédie contemporaine et nous offre un livre coup de poing, criant de vérité.
Céline Lapertot est professeur de français à Strasbourg. Depuis l'âge de 9 ans, elle ne cesse d'écrire. Elle est aussi l'auteure de - Et je prendrai tout ce qu'il y a à prendre (2014), Des femmes qui dansent sous les bombes (2016), Ne préfère pas le sang à l'eau (2018), Ce qui est monstrueux est normal (2019) - et s'est imposé comme un écrivain à suivre de la littérature française contemporaine.
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L'histoire de Suzanne Lenglen commence en 1910. À 11 ans, elle reçoit de son père une raquette de tennis. Grande sportive, elle s'entraîne comme un homme et développe un jeu unique grâce à la pratique de la gymnastique et de la danse.
Quatre ans plus tard, elle remporte son premier titre de champion du monde. C'est le début de la gloire.
Entre 1919 et 1926, elle s'impose six fois aux Internationaux de France, six fois à Wimbledon, et décrochera trois médailles olympiques. Ses apparitions déchaînent les foules.
Qui mieux que Gianni Clerici, journaliste italien, romancier, essayiste et spécialiste reconnu du tennis, aurait pu mieux retracer la vie exceptionnelle de Suzanne Lenglen, qui changea en quelques années seulement l'image du tennis et la place des femmes au sein de celui-ci ?
Gianni Clerici est né en 1930 à Côme.
Journaliste, grand reporter, romancier, essayiste, il est également un spécialiste reconnu du tennis.
Ancien joueur, il a représenté plusieurs fois l'équipe d'Italie, notamment au Tournoi de Wimbledon en 1953. Commentateur des matchs pour la télévision, il est intronisé au International Tennis Hall of Fame en 2006.
Les Éditions Viviane Hamy ont fait paraître en 2000 son roman Les Gestes blancs. Sa réflexion sur le sport est au coeur de toute son oeuvre.
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Enzo, 13 ans, est délaissé par sa mère. Ni bonne, ni mauvaise, elle ne sait pas vivre sans amants depuis la mort de son mari. Quand Enzo l'entend jouir avec l'une de ses nouvelles conquêtes, il quitte sa banlieue natale et rejoint Greg, son grand frère. C'est l'été, la campagne s'ouvre à Enzo, généreuse et omniprésente. La colère laisse place à la curiosité de retrouver son aîné. Grâce à Greg, figure paternelle et masculine dont il envie la beauté (et la taille du pénis), Enzo livre ses complexes, ses espoirs et son impatience d'être « grand ». Parenthèse bucolique et lumineuse, Soleil de juin explore les méandres de l'adolescence et décrit ces pas de côté nécessaires à toute prise de conscience, avec ce sentiment d'avoir enfin une chance à saisir et que le bonheur est là, à portée de main.
Né en 1982, Thomas Oussin a passé son enfance dans un petit village de la Nièvre, auquel il reste profondément attaché. Après une maîtrise de Lettres Classiques obtenue à Dijon, il enseigne le français, le latin et le grec d'abord à Pantin puis à Paris. Parallèlement à son métier d'enseignant, il suit une formation d'acteur au Cours Florent et joue dans deux longs-métrages. Il s'adonne également au dessin ainsi qu'à l'écriture de scénarios et de chansons.
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- On s'appelle Dutheil. Avant, on s'appelait Deutsch, mais maintenant c'est Dutheil. Dutheil, c'est très bien. En France, il y a plein de Dutheil.Il y en a qui n'ont pas de h mais nous, on a gardé le h, comme le h de Deutsch. [...] Avec un nom comme celui-là, il n'y a rien à craindre.À sept ans, le narrateur apprend de ses parents qu'ils ont changé de nom, mais il n'accorde pas grande importance à ce secret. Quelques années plus tard, à la faveur d'un jeu reposant sur l'étymologie des patronymes, il révèle en classe son « vrai » nom. Quand l'enfant le raconte à ses parents, le soir même, il n'a aucune idée de la boîte de Pandore qu'il vient d'ouvrir. Car de Dutheil à Deutsch surgissent une multitude de questions que l'oubli et le silence privent de réponses.J'ai 7 ans est l'histoire d'une révélation qui tire sa force de sa pudeur.
Laurent Dutheil est né à Paris en 1956. Avocat, homme politique, responsable de collectivités publiques, il a créé avec Jean-Paul Huchon le « Lieu du design », organisme d'innovation et de recherche qui invite au mariage de l'art et de l'industrie organisant de nombreuses expositions.
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«À sept ans je n'étais sûre que d'une chose : que tout peut basculer d'un instant à l'autre, que rien ne dure. J'aurais donc eu tout lieu d'être terrorisée face à ce qui se passait autour de moi. C'est heureusement l'inverse qui se produisit. Je voyais la vie comme une aventure extraordinaire, dont il ne fallait pas perdre une miette.»
Niki, qui vient de mourir, raconte l'histoire de sa famille, depuis l'Outre-Monde. D'une jeunesse privilégiée à la clandestinité, du Moyen-Orient aux villes grecques, de scènes de guérilla violentes à la résistance, Niki traverse le XXe siècle et nous en restitue toute l'intensité. Sa découverte de l'amour est à l'aune de son ascendance et des femmes qui l'ont précédée. Un héritage précieux qui n'appartient à aucune autre, et qui résonne en chacun de nous.
Christos Chomenidis est né en 1966 à Athènes où il a étudié le droit. En 1993, il publie son premier roman Le Jeune Sage. Ses romans et ses nouvelles ont été traduits en plusieurs langues. En 2015, son roman Niki remporte le prix d'état de littérature grecque. Niki a été aussi porté à la scène en 2017. Christos Chomenidis est également auteur de scenarii pour la télévision et le cinéma.
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Le "Bairro", ce célèbre quartier inventé par Gonçalo M. Tavares qui rassemble des Messieurs célèbres, - écrivains, dramaturges, poètes ou scientifiques - accueille cette année de nouveaux voisins : Monsieur Henri, Monsieur Juarroz, Monsieur Breton et Monsieur Eliot.
Réunis pour la première fois, chaque Monsieur apporte sa vision sur notre monde, à la fois philosophique, surréaliste, ironique, voire absurde jusqu'à l'extrême. Mais tous ont un objectif commun : comme le village d'Astérix, ce "bairro" entend bien résister, coûte que coûte, à l'avancée menaçante de la barbarie.
Une nouvelle fois, Gonçalo M. Tavares nous interroge, avec le talent qu'on lui connaît, sur notre rapport au quotidien et sur notre capacité à nous adapter ou à nous heurter à la réalité.
Auteur portugais, Gonçalo M. Tavares est né en 1970. Après avoir étudié la physique, le sport et l'art, il est devenu professeur d'épistémologie à Lisbonne.
Depuis 2001, il ne cesse de publier (romans, poèmes, essais, pièces de théâtre, contes et autres ouvrages inclassables). Il a été récompensé par de nombreux prix nationaux et internationaux dont le Prix Ler/BCP (le plus prestigieux au Portugal).
Il est considéré comme l'un des plus grands noms de la littérature portugaise contemporaine.
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« Qu'est-ce qui vaut le plus cher ? Une oeuvre de jv ou le risque de devenir la sixième victime connue d'une entreprise qui nous dépasse ? Comportement suicidaire ou génie des affaires ? La distinction entre les deux se révèle de plus en plus mince. Risquer sa vie, c'est aussi excitant que risquer sa mise, pour des individus riches et peut-être blasés. »Le narrateur, un expert en art contemporain, est chargé par un groupe de collectionneurs surnommé « le consortium de l'angoisse », d'enquêter sur des incidents étranges ayant entraîné la mort de certains d'entre eux. Il constate que le seul point commun entre les victimes serait leur passion pour les créations d'un certain « jv »...Provocation ? Bluff ? Manigance d'une organisation criminelle d'ampleur mondiale ou d'un serial artiste doublé d'un serial killer ?François Vallejo avec Efface toute trace embarque son lecteur au coeur d'une enquête palpitante où les apparences sont autant de trompe l'oeil s'éclairant les uns les autres. À la question de ce qu'est une oeuvre d'art, se révèle la contemporanéité d'un monde avec ses fantasmes et ses réalités dans toute leur cruauté et leur vanité. Talentueux et féroce.
François Vallejo sait de mieux en mieux d'où il vient et cherche de moins en moins à savoir où il va.La seule voie qu'il persiste à suivre est celle du roman, et c'est pour lui un chemin de traverse.Il a exploré une dizaine d'itinéraires singuliers, depuis Vacarme dans la salle de bal, en 1998 jusqu'à Hôtel Waldheim en 2018.Il considère que, sur ces routes secrètes de la vie et des romans qu'il découvre comme elles viennent, le plaisir d'aller dépasse le bonheur d'arriver.
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Syrie, an 900.Un étranger à cheval traverse nonchalamment le souk al-Kibir de Damas. Soudain, sa main tombe sur le bras du jeune garçon qui tente de s'emparer de la bourse qui bat le flanc de sa monture.Ainsi débute la quête du prince Ahmed revenu sur sa terre d'origine avec le fol espoir de retrouver sa femme et son fils qu'il a été contraint d'abandonner dix années auparavant pour suivre son seigneur réfugié à Cordoue.Annie Messina entremêle les histoires avec la maîtrise du conteur oriental. Elle nous tient en haleine telle Shéhérazade captivant le Sultan durant mille et une nuits.
Après Le Myrte et la Rose paru aux Éditions Viviane Hamy en 1992, - devenu depuis un véritable classique de la littérature italienne -, découvrez Le Palmier de Rusafa, qui démontre une nouvelle fois l'immense talent d'Annie Messina et sa profonde connaissance de la civilisation arabe.
Sicilienne, fille d'un consul général à Alexandrie, elle passa plus de vingt ans en Égypte avant de s'installer à Rome. Son attrait pour les contes orientaux lui vient de son enfance.
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«J'obtins de mon père la permission de monter à cheval. Il fit confectionner pour moi un tchekmen de cosaque et me fit don de son Alkide. De ce jour, je fus le compagnon obligé de mon père dans ses promenades aux environs de la ville. Il tirait plaisir à m'apprendre à monter avec élégance, à me tenir fermement en selle et à manier adroitement mon cheval. Il disait que j'étais à l'image vivante de ses jeunes années et que j'eusse été soutien de sa vieillesse et l'honneur de son nom si seulement j'étais née garçon !»
À 23 ans, Nadejda Dourova profite du passage dans sa ville d'un régiment pour suivre sa vocation : elle se coupe les cheveux, se travestit en cosaque et rejoint l'armée du tsar. À la suite d'un haut fait d'armes, Alexandre Ier, qui a appris son secret, la convoque...
Nadejda Dourova (1783-1866) est la fille d'une noble famille russe.
En 1836, fasciné par le personnage, Pouchkine publie les Mémoires de Dourova avec un immense succès. Aujourd'hui encore la vie de celle qu'on appela « la demoiselle cavalier » inspire les romanciers et dramaturges russes.
Elle se distingue donc dans l'histoire de la littérature pour avoir embrassé la carrière des armes avant la carrière des lettres, recherchant la liberté que les convenances du monde lui refusaient.
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« Contrairement à ce qu'on croit, la politique n'est pas l'art du possible ; c'est l'art de l'impossible. »
Dans la soirée du 8 novembre 1923, la tentative de putsch menée par Hitler échoue à la brasserie Bürgerbräukeller de Munich. Il est arrêté puis enfermé dans la prison de Landsberg de novembre 1923 à décembre 1924. Ce « document fictionnel » s'intéresse de près à ces quatorze mois décisifs qui expliquent, en partie, son accession au pouvoir moins de dix années plus tard, avec une facilité inimaginable.
Commence alors une plongée en apnée dans le quotidien et la psyché du futur Führer qui s'est persuadé que son destin et celui de l'Allemagne ne font qu'un.
Page après page, ce Journal fictif, criant de vraisemblance nous prouve d'une façon magistrale que la puissance des mots, si bénéfique ou maléfique soit-elle, peut encore avoir des répercutions à la fois personnelles et mondiales au sein de nos sociétés modernes.
Aujourd'hui, alors que l'humanité entière est menacée par l'émergence d'une nouvelle forme de barbarie, que le nationalisme connaît un nouvel essor, que le racisme étend son emprise, que la manipulation des masses est recherchée à tout prix et que la construction européenne est menacée, je considère qu'une nouvelle approche d'Hitler est utile et même nécessaire. Haris Vlavianos
Haris Vlavianos est né en 1957 à Rome, de parents grecs. Il a fait ses études à Bristol et à Oxford. Sa thèse s'intitule Greece 1941-1749 : from Resistance to Civil War. Il vit actuellement à Athènes où il enseigne à l'American College of Greece, ainsi qu'au Centre européen de traduction (EKEMEL). Très connu en Grèce, il a publié une dizaine de recueils de poésie et dirige la revue («Poésie»). Il a traduit des auteurs comme Whitman, Pound, Longley, Ashbery, Stevens, Goldoni, Blake, etc
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